Un matin chagrin!

Le monde est bien chagrin.
Il a tout de l’ébauche.
Levé de son pied gauche,
Il enterre le matin!

Le soleil tend ses bras, comme il peut.
Il peine à répandre sa lumière.
Elle frissonne, comme une étrangère,
Dans le vilain gris-froid des cieux!

Les oiseaux, bien mal réveillés, tardent à s’envoler.
L’herbe, fatiguée, met du temps à se redresser.
La fleur et l’ouvrier ont du mal à s’orienter.
Je baille, je vacille et je cours vite me recoucher.

Seul, le chant de la cafetière saura me faire lever!

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