Le soir, la nuit rôde!



C’est sûr, la nuit érode
Les travers du ciel,
A moins qu’on ne la brode
D’étoiles artificielles.

Avez-vous vos glaviomètres?
On va subir l’opprobre.
Ce n’est pas balade champêtre,
Mais juillet en octobre!

C’est mûr, pour la récolte
Et le temps s’achève.
C’est dur, pour une révolte.
Mais, qu’en pense la relève?

Convenons d’un essentiel
Qu’il nous faut préserver.
Et refaisons la vie belle,
Sans attendre l’été!

C’est pur, à mes neurones,
Le bon air du ciel.
Mais j’ai mon sonotone,
Je suis artificiel!

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De mes voeux, encore incertains!



Il observe, prudent
Et il attend son heure.
Il surveille, méfiant
Car il connaît sa peur!

Non, non, ce n’est pas ça,
Le futur de demain.
Il était une fois,
Un autre genre humain!


C’est que, dans mon village,
On veut, tous, s’attarder.
C’est que, le nouvel âge,
On peut, tous, le danser!

C’est sûr que le fromage
S’est un peu raréfié,
Depuis qu’on le partage
Avec celui d’à côté.


Foin de l’être à deux pattes,
En toute chose arrogant.
Bienvenue au primate
Qui s’est limé les dents!

Foin du maître à deux pattes
Qui s’est lavé les mains.
Bonjour à l’acrobate,
Lui qui excelle enfin!


Mais lui, il a des prunes
A nous faire envoyer.
On a trouvé fortune,
On sait s’entre-échanger!

C’est que, dans mon village,
On sait bien qui on est.
On écoute nos sages,
On peut tous décider!


Nos rêves ont trop servi,
Ce ne sont qu’utopies.
Faisons-le, aujourd’hui,
Ce monde plus réussi!

Chercher la joie de vivre,
C’est ça, la voie à suivre.
Avec tout s’en-survivre.
Avec tout, s’entre-vivre!


Voilà que la nature
Nous sourit à jamais.
L’air est devenu pur!
C’est fini, les regrets.

C’est que, cherchez l’erreur,
On a su s’adapter
Et dominer nos peurs,
Pour enfin exister!

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Le monde d’après!



Il observe, prudent
Et il attend son heure.
Il surveille, méfiant
Car il connaît sa peur!

Non, non, ce n’est pas ça,
Le futur de demain.
Il était une fois,
Un autre genre humain!

Foin de l’être à deux pattes,
En toute chose arrogant.
Bienvenue au primate
Qui s’est limé les dents!

Foin du maître à deux pattes
Qui s’est lavé les mains.
Bonjour à l’acrobate,
Lui qui excelle enfin!

Nos rêves ont trop servi,
Ce ne sont qu’utopies.
Faisons-le, aujourd’hui,
Ce monde plus réussi!

Chercher la joie de vivre,
C’est ça, la voie à suivre.
Avec tout s’en-survivre.
Avec tout, s’entre-vivre!

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C’est que, dans son village,…


C’est que, dans son village,
On veut, tous, s’attarder.
C’est que, le nouvel âge,
On peut, tous, le danser!

C’est sûr que le fromage
S’est un peu raréfié,
Depuis qu’on le partage
Avec celui d’à côté.

Mais lui, il a des prunes
A nous faire envoyer.
On a trouvé fortune,
On sait s’entre-échanger!

C’est que, dans son village,
On sait bien qui on est.
On écoute nos sages,
On peut tous décider!

Voilà que la nature
Nous sourit à jamais.
L’air est devenu pur!
C’est fini, les regrets.

C’est que, cherchez l’erreur,
On a su s’adapter
Et dominer nos peurs,
Pour enfin exister!

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Quand on parle…


Quand on parle de la Mer,
On sait en être nés.
On a quitté la Mer,
Pour une belle destinée.

Quand on parle de la Terre,
On veut, tous, y rester.
Il serait salutaire
De mieux la préserver.

Quand on parle de la Lune,
On veut, tous, y monter.
Allons chercher fortune,
C’est de l’autre côté.

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Il n’est pas comme toi!


Il vole, je ne sais pas comment.
Il remonte autant qu’il descend.
Il t’observe, en te contournant,
Du côté où s’effilent ses dents.

Mais, c’est qu’il a un œil perçant;
Dans ta poche, il voit ton argent.
Comme si l’argent était du sang,
Lui un vampire, naturellement!

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Il est maudit!


J’en croise un, de temps en temps
Et me dis : Il est maudit.

Il le pense, assurément.
Et, ça ne fait pas un pli,
Il ne le sait plus vraiment,
Happé par ses maladies.

J’en croise un, de temps en temps
Et me dis : Il est maudit.

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J’ai regardé la lune!


J’ai regardé la lune, un moment.
Moi aussi, dans un nuage blanc!
C’est pas qu’elle me fait penser,
C’est qu’elle agite mes idées!

J’ai regardé la lune, en louchant.
Elle en devenait floue, vraiment!
C’est pas qu’elle me fait rêver,
C’est qu’elle me fait associer.

J’ai regardé la lune, en secret
Et la douce paix qui régnait.
J’ai vu la lune comme jamais
Et je sais ce qu’elle disait!

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A mon voisin, Quentin!


Glas de parler seul,
Je vais chez lui, en bas.
Il danse pour sa gueule
Et il ne m’entend pas.

Tape à sa fenêtre
Et on se parle, en rois.
Lui, à sa fenêtre,
Et moi, dans mon beffroi.

En voisins tranquilles,
On se dit le patois.
Il neige sur la ville
Et on regarde ça!

Retour aux pénates,
Je ne m’attarde pas.
Il promène ses pattes,
Dans la neige des toits.

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