Le monde d’après!



Il observe, prudent
Et il attend son heure.
Il surveille, méfiant
Car il connaît sa peur!

Non, non, ce n’est pas ça,
Le futur de demain.
Il était une fois,
Un autre genre humain!

Foin de l’être à deux pattes,
En toute chose arrogant.
Bienvenue au primate
Qui s’est limé les dents!

Foin du maître à deux pattes
Qui s’est lavé les mains.
Bonjour à l’acrobate,
Lui qui excelle enfin!

Nos rêves ont trop servi,
Ce ne sont qu’utopies.
Faisons-le, aujourd’hui,
Ce monde plus réussi!

Chercher la joie de vivre,
C’est ça, la voie à suivre.
Avec tout s’en-survivre.
Avec tout, s’entre-vivre!

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C’est que, dans son village,…


C’est que, dans son village,
On veut, tous, s’attarder.
C’est que, le nouvel âge,
On peut, tous, le danser!

C’est sûr que le fromage
S’est un peu raréfié,
Depuis qu’on le partage
Avec celui d’à côté.

Mais lui, il a des prunes
A nous faire envoyer.
On a trouvé fortune,
On sait s’entre-échanger!

C’est que, dans son village,
On sait bien qui on est.
On écoute nos sages,
On peut tous décider!

Voilà que la nature
Nous sourit à jamais.
L’air est devenu pur!
C’est fini, les regrets.

C’est que, cherchez l’erreur,
On a su s’adapter
Et dominer nos peurs,
Pour enfin exister!

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Quand on parle…


Quand on parle de la Mer,
On sait en être nés.
On a quitté la Mer,
Pour une belle destinée.

Quand on parle de la Terre,
On veut, tous, y rester.
Il serait salutaire
De mieux la préserver.

Quand on parle de la Lune,
On veut, tous, y monter.
Allons chercher fortune,
C’est de l’autre côté.

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Il n’est pas comme toi!


Il vole, je ne sais pas comment.
Il remonte autant qu’il descend.
Il t’observe, en te contournant,
Du côté où s’effilent ses dents.

Mais, c’est qu’il a un œil perçant;
Dans ta poche, il voit ton argent.
Comme si l’argent était du sang,
Lui un vampire, naturellement!

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Il est maudit!


J’en croise un, de temps en temps
Et me dis : Il est maudit.

Il le pense, assurément.
Et, ça ne fait pas un pli,
Il ne le sait plus vraiment,
Happé par ses maladies.

J’en croise un, de temps en temps
Et me dis : Il est maudit.

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J’ai regardé la lune!


J’ai regardé la lune, un moment.
Moi aussi, dans un nuage blanc!
C’est pas qu’elle me fait penser,
C’est qu’elle agite mes idées!

J’ai regardé la lune, en louchant.
Elle en devenait floue, vraiment!
C’est pas qu’elle me fait rêver,
C’est qu’elle me fait associer.

J’ai regardé la lune, en secret
Et la douce paix qui régnait.
J’ai vu la lune comme jamais
Et je sais ce qu’elle disait!

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J’ai beaucoup pitié!

Moi, j’ai pitié de tout,
Même d’un poisson mou.
J’ai bien pitié de moi
Qui suis con, comme moi!

Moi, j’ai pitié de tout,
Même d’un poisson mou.
La frêle sauterelle
A droit à une vie belle!

De celui qui nuira,
Que s’il n’a pas le choix.
De celui, tombé là,
Car on bloque son pas.

Moi, j’ai pitié de tout,
Même d’un poisson mou.
Et cet enfant, de toi,
A droit à tous ses droits.

Mais, pas de celui-là
Qui entrave nos pas.
Mais, pas de celui-ci
Qui se croit tout permis.


Moi, j’ai pitié de tout,
Même d’un poisson mou.
J’ai bien pitié de moi
Qui suis con, comme moi!


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De la neige en ville!


Il faut, au moins, attendre Nounours,
Pour voir tomber de la neige, en ville.
Pour la voir s’y étaler, en couche fine,
Sous la lumière de deux lampadaires
Et la voir s’en-floconner dans les airs.


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