Les Pique-boeufs mousquetaires!


Les cigognes ne colportent plus,
Elles en ont vraiment plein le cul.
Toujours se coltiner bébé,
Pour, au final, se faire flinguer!

Les rennes ne descendent pas si bas,
Ils trouvent que c’est mauvais climat.
Ils en ont marre de cavaler,
Au-dessus des toits, quelle idée?

On voit des pique-bœufs ordinaires
Qui accourent pour sauver l’affaire.
Ils devront se faire infirmiers,
S’ils veulent vraiment participer!

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Et coule l’homoglobine!


Les dernières gouttes d’homoglobine
S’étirent et tombent dans la bassine.
Ce n’est pas un porc que l’on tue,
Même s’il en a les cris pointus.

Les dernières gouttes d’homoglobine
Se sont figées, dans la bassine.
Ce n’est pas un porc que l’on mange,
Et cette viande a un goût étrange!

Tout ce sang, cette homoglobine,
Appartenait à la voisine.
On remerciera le voisin,
En lui apportant du boudin.

Tout ce sang, cette homoglobine,
Ne résulte pas d’une famine.
Elle allait mourir, c’est certain.
Autant que ça serve à quelqu’un!

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La perpétuelle surprise du père!

Séquence émotions!


Le regard d’un père, plus jeune que mon gosse à moi.
Son enfant, dans les bras. Comme il n’est pas si lourd,
Il ne gigote pas! Le bercer, le porter, le tenir contre soi.

« Toi, tu es mon enfant et je ne veux rien changer de toi.
Tu as des droits sur moi, j’apprends à répondre présent.
J’apprends à bien te supporter, à être un père aimant! »

Père qui n’était rien avant et le comprend, à haute voix.
Il re-signe et re-signe son contrat, si toujours étonnant!
C’est, pour toujours, Noël quand tu regardes ton enfant!

Je me suis, peut-être, trompé, mais je ne le crois pas.
Il est des regards qui aiment, dont on reconnaît la voix.

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Les gens se meurent!



Les gens se meurent,
Petites croquettes de cimetière.
Ils ont à cœur
D’en voler une petite dernière.

Des gens se meurent,
Pas trop adeptes du cimetière.
Et il en meure,
A fermer après la dernière!

Les gens se meurent,
Petites âmettes de cimetière.
Et dans nos cœurs,
Ils posent un morceau de lumière!

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Conte de Noël perfide!


Un diablotin, juché sur une pipistrelle envoûtée, joue les Père Noël. Il balance des paquets dans la cheminée, un bon nombre pour chacun.
Cet infernal loufiat n’a pas besoin de rennes et il ricane, tout en mal. C’est que, dans ses vilains paquets, il y a des idées malsaines et de vilains mots.
Que l’on doit ingurgiter, sans piper un mot! Une fois les pensées avalées, c’est râpé, car on est devenu con!

Allons, allons, ne vous affolez pas trop! On a encore quelques jours, tuons l’affaire dans l’œuf. Il nous suffit d’occire ce démon. Chantons de bonnes pensées, en jouant de la tapette. Des tapettes à diablotin, on en achète, pour rien, au marché, chez les fées.
On y vend aussi de bonnes pensées. Si vous en avez perdu, profitez de l’occasion.
Il y a des promotions, cette semaine.

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Tu respires comment?


Il n’arrêtait pas, jamais plus de trois minutes.
Moi, je n’écoutais plus, depuis bien longtemps.
C’est le bruit, tout le temps, qui m’exaspérait.
J’ai tout essayé, l’écouter, discuter, faire le sourd.
Lui payer un café à la station, mettre la musique!

Il veut s’arrêter pour pisser, je m’arrête.
Il en a terminé, il grossit dans mon rétro.
Je démarre doucement et je m’en vais.
Il court encore un peu et puis s’arrête!

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