La vie, c’est comme un mille-feuilles!


La vie, c’est comme un mille-feuilles
Qu’on te sert, au chocolat.
C’est sûr que tu fais la gueule.
« Mais on a jamais vu ça! »

La vie, c’est comme un mille-feuilles,
Restant collé à tes doigts.
Quand tu le mets dans ta gueule,
Tu t’en étouffes, à chaque fois!

La vie est tartine de merde
Qu’on te sert, avec les doigts.
Certes, tu peux bien la perdre.
Mais avoue que tu aimes ça!

La vie, c’est comme un mille-feuilles,
Fait de tes années à toi.
Elle est chère, elle n’a qu’un œil.
Et il ne veille que sur toi!

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Louons la Mère-Molle!


C’est à deux pieds sous terre
Que palpite la Molle,
Où sifflent tous ces vers,
En dégoût de formol!

Si tu cherches une mère,
Essaie un peu la Molle.
Tes pensées- ver de terre
Te vaudront une obole!

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De mal en pis!



De son long corps onduleux,
Il a fouetté l’asphalte.
Tout ce qui te rend heureux
Mourra sous forme plate.

Elle jette un halo de peur
Sur la proie qu’elle prédate.
Le halo brise le cœur
Et casse un peu les pattes.

Or même s’ils sont frère et sœur,
Sache qu’ils se combattent,
Caribe, Scylla de l’horreur,
Pour toi, l’âme qu’ils convoitent!

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The war of the smiles!


C’est entre
Le sourire aux dents pleines
Des grands arnaqueurs
Et
Le sourire à pleines dents
Des petits loueurs.

Et si l’aube se lève
Sur un monde de peur,
Que la joie de nos rêves
Reste dans notre cœur.

C’est entre
Le sourire aux dents saines
De nos beaux rêveurs
Et
Le sourire mors-aux-dents
Des perturbateurs.

Et si l’hydre se relève,
Dans un monde en erreur,
Que la fin nous soit brève
Ou bien sortons vainqueurs!

C’est entre
Le sourire aux dents vaines
De nos grands seigneurs
Et
Le sourire évident
Des sortis de l’erreur.

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Le jardin des joies partagées!


La joie fait briller les pattes d’oie,
De même que les dents juvéniles.
Écoute cet homme qui, là-bas,
Charme l’air, de ses mots fragiles!

La peur, qui nous emmure la joie,
Nous condamne à une vie timide.
Las, le feu qui protège du froid
Réchauffe ses plats insipides!

S’entre-regarder, toi et moi,
C’est encore affaire indicible.
Oui, entre-échanger, toi et moi,
C’est encore une chose possible.

On s’en-rêve, souvent, toi ou moi,
De nager dans des eaux sensibles.
On s’est parlé, une ou deux fois,
Échangeant des mots si tangibles.

Alors, s’en remettre à la joie
Nous rendra la vie plus facile.
Et si s’interpellent nos joies,
On ne vivra rien d’imbécile!

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C’est le merdier, dans ma tête!


C’est le merdier, dans ma tête.
Je devrais faire le ménage.
Elle n’a pas pris la gonflette
Et elle m’a fait bon usage.

C’est le merdier, dans ma tête.
Je dois graisser les rouages.
Je la trouve un peu simplette,
Sans être de bas étage.

C’est le merdier, dans ma tête.
Je dois penser au dopage.
A chaque journée qui s’arrête,
Moi, je pense au mot naufrage!

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A votre identité!


A tous les gamins perdus,
A la montée des eaux.
A tous ces enfants mordus,
Par de vilains cabots.

A toutes ces âmes inconnues,
Que je sais exister,
Je crie, d’une voix éperdue :
Je salue votre identité!

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Ne va pas t’exonérer!


On doit, tous, participer,
Même démoulé de ce matin.
On se doit de partager,
De concourir au bien commun.

Si tu t’en crois dispensé,
Alors, toi, tu trucides demain.
Tu seras bien emmerdé,
Si ton enfant ne vit pas bien!

Et on veut, tous, s’intégrer
Dans un environnement sain.
Essayons de préserver
Un avenir pour nos gamins!

Si tu t’en crois exempté,
Tu es, finalement, un crétin.
On ne peut te respecter
Car tu es indigne, à la fin!

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Où est-il, notre enfant?


Où est-il, notre enfant
Qui arpentait la rue?
C’était il y’a longtemps.
Qu’est-il donc devenu?

Où est-il, notre enfant?
Qu’en est-il advenu?
Tu l’aimais, fut un temps.
L’as-tu donc reconnu?

Où est-il, notre enfant
Que tu avais perdu?
Il n’est pas important,
Tu ne te souviens plus!

Où est-il, notre enfant,
Triste enfant de la rue?
C’était il y’a longtemps.
A-t’il donc disparu?

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Ô, tristes limbes!



La tristesse se dépose,
En brume mal-avisée,
Sur ta vie, sur les choses.
Tu ne peux plus l’ôter.

Si tu perds quelque chose
Qui avait tant compté,
Tu survis, je suppose,
Pour toujours abîmé.

La tristesse se dépose,
En brume mal-inspirée,
Sur ton cœur, sur la rose.
C’est la mort de l’été!

Avec elle, tu composes,
Pour un peu respirer.
La fleur, à peine éclose,
N’en est plus parfumée.

Elle est pinceau morose,
Tableau recommencé.
Que jamais tu n’exposes,
Que tu gardes au grenier.

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