Quand tu te parles!

Tu te surprends à parler de ce que, depuis si longtemps, tu tais.
Il a profité de ta confiance donnée, pour se sortir de la bestiole.
Il te faut l’écouter, sans tergiverser et sans lui couper la parole!
C’est ton meilleur allié. Ton toi-réalité que, trop souvent, tu tais.

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Il est mort à l’automne!


Il s’est aventuré
Sur la glace fragile.
Et il s’en est sauvé,
Courageux et agile.

Il avait traversé
Le beau ruisseau d’eau pure.
Le vent s’éternisait
Dans ses bruissantes ramures.

Et il s’était baigné
Aux grandes eaux d’un lac,
A la fin de l’été,
Devenu un monarque.

Dans la boue qui enlace,
Ses pieds se sont collés.
Sa ramure, qui dépasse,
Aux oiseaux est donnée!

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Une prière pour les maudits!


Ils vivent au fil du temps,
En des aubes indécises.
Et ils craignent le moment
Où leur patte sera prise.

Trop vieux pour le printemps,
Ils ont un cœur cerise.
Un cerveau cerf-volant,
Frissonnant dans la brise.

Ils n’écoutent pas vraiment,
Le doux chant de la grive.
Leur âme est en tourment,
Comme enfant que l’on prive.

Figés, arrêt du temps,
Dans leurs aubes indécises.
Ils la paieront longtemps,
La leçon mal-apprise!

On en croise souvent,
Emportées par la bise,
De ces âmes d’enfants,
Gentils enfants pare-brise.

Un enfant vieillissant,
Frissonnant dans la bise.
Un enfant pour longtemps,
Souffreteux cœur cerise!

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Je, moi, me!


Je, moi, gla-gla,
Quand je pète d’effroi!

Je, moi, glin-glin,
Quand je branle rien!
Je, moi, glue-glue,
Quand je colle ton cul.
Dis-moi, tu m’aimes?

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De mes histoires de crétin!



A foutre son nez dans un nid de guêpes,
On ne m’y reprendra pas demain.
Sûr et certain, il faudra qu’on se crêpe.
Alors, je préfère rester orphelin!

Si je voulais en vouloir à quelqu’un,
Ce serait très probablement moi.
Dans mes histoires avec des crétins,
J’y étais, j’en étais, à chaque fois!

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C’est pas que j’y vois sombre!


J’ai une vie bien tranquille
Et je passe incognito.
J’ai une vie bien docile,
Mais sans être collabo.

Mais, dans ma vie-homicide,
Je regarde par les carreaux
Et je vois bien le grand vide
Entre Nous et puis Bravo!

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Vivement le printemps!


La nature vire au printemps
Et moi, je traîne en arrière.
J’avance encore nuitamment,
Je me méfie des chimères.

Louche, cet air revigorant
N’allume pas la lumière.
Et ce vieux plancher-chauffant,
Lui, n’est pas d’un chaud d’enfer!

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Un écart de conduite!


J’ai eu un écart de conduite
Car, désormais, le doute m’habite.
J’ai eu un écart de volant,
A gauche, à droite, pas droit devant!

Et j’ai eu droit à ma poursuite,
Car j’ai glissé sur la case fuite.
On me traite en contrevenant
Et je me dis que je suis gland!

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Comme un lézard au soleil!


Appuyé, le dos au mur,
Je lézarde au chaud des vagues.
Vibrations de la nature,
Grands émissaires du printemps.

Quittant mon esprit peu sûr,
Et décrochées par les vagues,
Mes pensées se collent au mur.
J’ai un répit dans le temps!

Relaxé, le dos au mur,
Je me tais ou je divague.
Car j’ai respiré l’air pur,
Dans un cocon cristallin!

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