A la Saint-Valentin!


Ah, dis. Ah, dis. Ah, la belle!
Que voudrais-tu comme présent?


Que tu fasses la vaisselle
Et que tu restes, de temps en temps.

Ah, dis. Ah, dis. Ah, la belle!
Que voudrais-tu comme présent?


Des sous dans mon escarcelle
Et, pour mon grand lit, un amant.

Ah, dis. Ah, dis. Ah, la belle!
Que voudrais-tu comme présent?


Que tu sortes les poubelles
Et ne reviennes, que par beau temps!

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Ça en vaut la peine!



Quand la vie n’est pas pourrie
Par une vile maladie,
Ça vaut vraiment la peine!

Au pire des intempéries,
Quand la vie est moisie,
On la regrette à peine.

Mais que la vie est jolie
Et comme elle nous sourit.
Ça vaut toujours la peine!

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Dis-donc, Didou!


Eh, dis, dis, dis.
Dis-donc, Didou.
Dis-donc, dis-donc, toi!

T’es tout petit.
Sur mon genou,
Y’a ton menton-loi!

Eh, dis, dis, dis.
Dis-donc, Didou.
Dis-donc, dis-donc, toi!

T’es trop gentil,
T’es doux, Didou.
Alors, tu veux quoi?

Eh, dis, dis, dis.
Dis-donc, Didou.
Dis-donc, dis-donc, toi!

Tu dis, dis, dis.
Tu parles beaucoup
A mon genou, toi!

Eh, dis, dis, dis.
Dis-donc, Didou.
Dis-donc, dis-donc, toi!

Oh, dis, dis, dis.
Lâche mon genou,
Car il est à moi.

Eh, dis, dis, dis.
Dis-donc, Didou.
Dis-donc, dis-donc, toi!

Viens vite ici.
Sur mon genou,
Monte, mon enfant-roi!

Eh, dis, dis, dis.
Dis-donc, Didou.
Dis-donc, dis-donc, toi!

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La vie, c’est comme un mille-feuilles!


La vie, c’est comme un mille-feuilles
Qu’on te sert, au chocolat.
C’est sûr que tu fais la gueule.
« Mais on a jamais vu ça! »

La vie, c’est comme un mille-feuilles,
Restant collé à tes doigts.
Quand tu le mets dans ta gueule,
Tu t’en étouffes, à chaque fois!

La vie est tartine de merde
Qu’on te sert, avec les doigts.
Certes, tu peux bien la perdre.
Mais avoue que tu aimes ça!

La vie, c’est comme un mille-feuilles,
Fait de tes années à toi.
Elle est chère, elle n’a qu’un œil.
Et il ne veille que sur toi!

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Louons la Mère-Molle!


C’est à deux pieds sous terre
Que palpite la Molle,
Où sifflent tous ces vers,
En dégoût de formol!

Si tu cherches une mère,
Essaie un peu la Molle.
Tes pensées- ver de terre
Te vaudront une obole!

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De mal en pis!



De son long corps onduleux,
Il a fouetté l’asphalte.
Tout ce qui te rend heureux
Mourra sous forme plate.

Elle jette un halo de peur
Sur la proie qu’elle prédate.
Le halo brise le cœur
Et casse un peu les pattes.

Or même s’ils sont frère et sœur,
Sache qu’ils se combattent,
Caribe, Scylla de l’horreur,
Pour toi, l’âme qu’ils convoitent!

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The war of the smiles!


C’est entre
Le sourire aux dents pleines
Des grands arnaqueurs
Et
Le sourire à pleines dents
Des petits loueurs.

Et si l’aube se lève
Sur un monde de peur,
Que la joie de nos rêves
Reste dans notre cœur.

C’est entre
Le sourire aux dents saines
De nos beaux rêveurs
Et
Le sourire mors-aux-dents
Des perturbateurs.

Et si l’hydre se relève,
Dans un monde en erreur,
Que la fin nous soit brève
Ou bien sortons vainqueurs!

C’est entre
Le sourire aux dents vaines
De nos grands seigneurs
Et
Le sourire évident
Des sortis de l’erreur.

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Tu te crois transparent!

Tu te crois transparent,
Bien que tu sois opaque.

Comme un bâtiment,
Sans porte ni plaque,
Qu’on fuit nuitamment,
Évitant les claques!

Si tu es transparent,
N’use plus de la laque!

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