Lettre à un demeuré!


Oh, viens-t’en, toi,
Le demeuré.
Que je te vois,
Miroir cassé!

De son beau nuage blanc,
L’ange tombe à terre, en criant.
La vérité des enfers
Le laisse sur son derrière.

Sur son beau cheval blanc,
L’ange tergiverse, en tremblant.
Si je cours à raz de terre,
Je serais près des enfers.

Sous ses longs cheveux tout blancs,
Le front de l’ange est souciant.
Mais qu’est-ce que va dire le père,
Si je ne défends pas ma mère?

Oh, tais-toi, toi,
Le demeuré.
Éteins ta voix,
Vise à côté!

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