Ces mots que je t’adresse!


Pourquoi dire que Joseph
Est parti pour toujours?
Il te prend derechef,
Quand il vient faire son tour.

On sent que, le refrain,
On l’a trop attendu.
Alors, on n’écoute rien,
Et on tortille son cul.

Ces mots que je t’adresse
Ont des sous-entendus.
Je ne fais pas la messe,
Je ne sais rien de plus.

Facebooktwitter

Le vertige totémique!


Au puzzle, on s’imbrique
Au pas cadencé.
Et on leur fait la nique,
Entre émancipés.

Le vertige totémique
S’est intensifié,
Une foule hystérique
Se met à gueuler.

Et l’orage de triques
Va se déverser
Sur la place publique
Où gît l’étranger.

Qu’en est-il du public?
Il s’est dispersé.
Et c’est un être unique
Qu’il vient de lyncher.

Facebooktwitter

A pas de loup!


J’avance, tel un loup rôdant, la queue basse.
La moindre proie se transforme en rapace.

Je ne peux pas vous dire si c’est le matin.
On n’y voit rien, avec ce temps de chien!

J’erre, tel un loup qui n’a pas de demain.
Je ne peux pas bien nourrir mes gamins.

J’avance, dans le froid. Je franchis l’espace.
A chaque fois, je retombe sur mes traces!

Facebooktwitter

Qu’en est-il pour le monde?


Qu’en est-il pour le monde?
Quelle est la vérité?
Dire qu’à chaque seconde,
Ça ne fait qu’empirer!

Bien heureux, Tête-plate
Veut se multiplier.
Il se cache, comme les blattes,
A l’approche du danger.

Qu’en est-il de ce monde.
Mais, que s’est-il passé?
Du plus loin qu’on le sonde,
Il est tout abîmé.

Écouter Tête-plate
Dire tout et son contraire,
C’est comme suivre une blatte,
Dans sa course aux chimères.

Qu’a t’on fait à ce monde?
Eh bien, on l’a mangé.
Et pour nos têtes blondes,
Il ne va rien rester.

Quand à jouir du spectacle,
Où sont les variétés?
A en croire les oracles,
La grenouille est mouillée.

Que fait-on pour ce monde
Qui nous enfanté?
Si les rapports abondent,
On ne voit rien bouger.

A en croire Tête-plate,
Il faut tout faire péter.
Et sous la terre aplate,
Retourner se cacher.

Facebooktwitter

De la neige-sortilège!

« A la neige », par @djyako42300



Un feu de cheminée,
Dans un donjon glacé.
Ça s’est bien terminé.
De la soupe réchauffée
Et ce feu or-braisé,
C’est comme un sortilège.


Un feu de cheminée,
Dans un donjon caché.
On est bien réchauffé.
On a beaucoup marché,
Le vent froid et ouaté
De la première neige!

Facebooktwitter

Point n’est besoin…


Point n’est besoin d’amour,
S’il y a le respect.
L’affaire de tous les jours
En devient magnifiée!

Point n’est besoin de tours,
Ce n’est pas compliqué.
Vivre avec son entour,
Son dedans imbriqués.

Point n’est besoin de four,
Pour tout y réchauffer.
Et quand s’éteint le jour,
On s’endort satisfait!

Facebooktwitter