Je ne sais pas ce que j’ai, mais je suis malade.
J’ai refait une de mes crises de rupture sociale :
Je ne parle plus aux aigris, ni aux cannibales!
Boire un café, lire la une!
Mon chemin charmant!
Ne jamais voir deux fois la même chose,
C’est possible, si l’on marche en avant.
Revoir le même endroit, la même pose,
Ça nous fige, c’est pas enrichissant.
Il faut emporter sa maisonnée,
Ne pas regarder dans le tournant.
Cela ne veut pas dire oublier,
Mais rêver, ré-écouter les chants.
Excuse-moi, j’ai besoin de ma dose.
Je me meus, c’est plus intéressant.
On se reverra, je le suppose.
Je continue mon chemin charmant!
C’est un cercle vertueux!
Aimer, c’est un verbe d’action!
C’est trop facile!
Il te faudra grandir!
Il te faudra courir,
Pieds nus, dans la mangrove.
Puis, un jour, en sortir.
Il te faudra construire,
Libre à toi qui innoves.
Il te faudra tenir.
Il te faudra t’unir,
Dans des liens qui dissolvent.
Et ne pas faire souffrir.
Il te faudra frémir
De demains qui résolvent.
Et cesser de mentir.
Il te faudra partir,
Quand le soleil se love.
Et puis, un peu mourir.
Il te faudra choisir
Une voie qui rénove.
Et puis, t’appartenir!