Va chercher ton trésor!

Si tu as peur que cette nouvelle année te soit encore stérile, va chercher le trésor que tu as caché en ville. Enterre-le, comme on plante une graine, dans un de ces champs où le sol est encore fertile. Quand il prendra racine, ta nouvelle année se fera nubile, de soleil et d’or!

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Le Covid fait société!

J’ai croisé, l’autre jour, sur le trottoir de la ville, un mec pas tibulaire mais presque, au regard constipé. Une racaille de série, un peu limité et déjà décoté. Il avait le nez à l’air (Il aurait aéré sa quéquette aussi, s’il ne craignait pas de se les geler). Il avançait en conquérant… Avec, de loin, un regard de tueur appuyé!
Je me suis arrêté, j’étais toussé dans mon coude, genre: je vais crever et j’ai attendu pour le regarder passer. Il a remis son masque sur son nez et a regardé de l’autre côté pour éviter mes yeux qui gentiment lui souriaient, puis il m’a contourné.
Le Covid me semble, déjà, faire société!

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L’huître ferme ses vérins!


Je me glisse dans l’écrin,
Je jette la perle au loin.
L’huître ferme ses vérins.
Je m’endors, je suis bien!

On cherche, depuis Caïn,
Une prison qui ferme bien.
J’ai été moins crétin,
Je veux l’huître à vérins.

Je m’enquiers du Malin,
Il habite dans le coin.
Je signe un parchemin,
Contre l’huître à vérins.

Si on dort dans l’écrin,
On a à craindre rien,
Ni l’autre ni le malin,
Jusqu’à la Saint-glinglin!

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Un fantôme, sur sa chaise!


Il fait dehors, dans la maison,
Le silence a éteint les braises.
Rien ne viendra de l’horizon,
Prédit le fantôme, sur sa chaise.

Un grand vide entoure la maison.
Un froid des os que rien n’apaise
Vient te susurrer l’abandon
Et te laisse, glacé, sur ta chaise.

Encore une journée sans raisons,
On dirait que ces temps te pèsent.
Tout est frigide, dans la maison.
Le froid au cœur devient balèze!


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C’est un dégoût de vivre!


C’est un dégoût de vivre,
Une angoisse prolétaire.
De quoi laisser son livre
Et se mettre à l’éther.

C’est un dégoût de vivre,
Dans des temps ordinaires.
Se renaître et poursuivre,
Dans un monde de chimères!

Ah, se retrouver libre
Et rester sans affaires!
Re-parapher le livre,
Ce besoin populaire!

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Le temps est d’argent!


Le temps est un pieu d’argent,
C’est un acte millimétré.
On n’y échappe pas souvent,
Il est trop bien programmé.

Si tu te donnes le temps,
Il ne va pas s’enfoncer.
Si tu respires lentement,
Il peut même se retirer.

Si tu avances en avant,
Sans jamais te retourner,
Si tu adhères au présent,
Il pourrait même s’arrêter.

Si tu gaspilles trop ton temps,
A sans cesse tergiverser,
Il t’attendra au tournant
Et ne va pas te rater.

Le temps est calice d’argent,
Riche de tes temps arrêtés.
Il te guérit pour longtemps
Et enchante tes journées!


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