Sous un soleil intermittent!


Un soleil, aux doigts trainants,
Bruissait de ses nageoires,
Dans un marais bleu-blanc.

Le troupeau de bisons plats,
Dessinés par le vent,
S’en va plus loin, là-bas.

Au ventre du nuage lent,
L’église pointait son dard,
Sans rien percer vraiment.

C’est là-haut que l’on se bat.
Seul, le ciel est vivant,
Le bas est toujours plat.

Facebooktwitter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *