
Il y a bien peu d’égos,
Affables ou effacés.
On a, nous tous, un égo
Bien surdimensionné.
To Pierre-Pierro, Correspondances
Un sourire, un poème!
S’il est vrai que l’outrage
Est connu, à la ronde,
On ne voit pas d’ombrage,
Quand tu rejoins le monde.
Leçon que l’on partage,
Contre triste oraison,
Qui construit et soulage,
D’une étrange façon.
On en a perdu un
Et un autre revient.
Je crois que c’est Caïn,
Qui a repris du chien!
S’il est vraiment dommage
De nous entre-blesser,
Faisons un héritage
De toujours nous aimer!
Si, au lieu d’être poli, on pouvait leur dire des trucs comme ça, aux cons:
— « Neurone, neurone, tu es où? »
Je dis neurone au singulier car,
Visiblement, il n’y en a qu’un.
« Te voilà. Tu étais caché, vilain! »
— Tu te prends pour un loup,
Quand tu me regardes.
Mais, que veux-tu me dire,
Avec tes yeux de lapin?
— Allô, allô, allô, allô, allôôôô!!!!
Est-ce qu’il y a quelqu’un, là-haut?
— Apprendre à parler con,
Moi, je veux bien essayer,
Si c’est pour communiquer.
Mais tu ne seras pas satisfait,
Vois-tu, le monde est étrange!