Roulés dans du papier gras!

Une conjoncture
De mains, si dures,
Quand tu la prends dans la gamelle!




Brosse à reluire,
Pour acquérir
Des paradis artificiels!


Et des patates,
Au goût tomate
Et des savates
Pour acrobate!

Un bel usage
Du commérage
Nous englue jusqu’aux aisselles!

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Sale gosse!

C’est pas toi, quand même,
Qui soigne Mémé au dégorgeoir,
Qui assoie Mémé sur le plongeoir,
Qui fait tomber Mémé du trottoir,
Qui vient de la traiter de bâtard?
C’est pas toi, quand même?

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Hostages!

Séparés en vrai, cette fois.
Chacun chez soi et aux abois!
Que pensez-vous que ça implante,
En deux gamins, dans la tourmente?

Vous vous êtes rabibochés,
Une fois les deux gamins partis.
Une fois les deux gamins gardés,
Vous vous êtes enfin compris!

Tout singer, tout recommencer,
A cela vous êtes aguerris.
Cela ne peut pas profiter
A deux enfants meurtris!

Les gamins écartés,
Reprend le jeu des maudits.
La comédie peut commencer,
Les gamins rétablis!

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C’était comme ça!

Les gamins, pour vieillir,
N’ont besoin de personne.
Les gamins, pour grandir,
Ont besoin d’une bonne pomme!

Enfants de l’avenir,
Ils n’écoutent personne.
Parents, dans l’avenir,
Ils relaieront la pomme!

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Ta série, saison 2!

Ce ne sont plus les décors auxquels la série nous a bien habitués.
Les personnages sont les mêmes, bien que bizarrement attifés.

Pas du tout : ça déchire! C’est même franchement chiant.


Un grand hangar désaffecté. Seul un chat, pour tout être vivant!
Ils sont vêtus de cuir, couleur karaté. Quelle est l’idée?
Le scénario est borgne, pas de trace du fil conducteur.
Tout mouvement est l’occasion de piailler, en poules inquiètes.
Les ongles fragiles et totalement désarmés. Elle, elle téléphone.
Lui doit aller chercher la gamine à sa leçon de cuisine.
La scène des combats, je la vois déjà!

En fait, c’est aussi impressionnant qu’un pet. Le décor les défait. Retour au QG, pour préparer la saison d’après!

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Ne les écoutez plus!

Le petit démon
Va tant au charbon.
Il prend son bâton,
pour piquer les cons!

Et cet ange plat
Qu’on a devant soi,
Trébuche à chaque pas
Car trop maladroit!

On n’est pas aidé.
Vaut mieux s’en méfier.
L’un va nous tacler,
L’autre nous fourcher!

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L’ange laid!

J’ai longtemps gratté la banquise, pour un sort qui te protège du froid.
Maintenant, on m’envoie, pour faire une expertise, au fond de l’Etna.

Pourquoi, à chaque bêtise qu’ils font là, c’est moi qu’on envoie?

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Identiques!

Ils sont de la même espèce.
Il sont du même pays.

L’un se nourrit de ceci.
L’autre se nourrit de cela.

L’un préfère ceci.
L’autre préfère cela.

Je parlais de deux oiseaux, vous aviez compris!

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Qui sème le vent…

Tu joues ta dernière scène.
Tu cours pour sauver ta peau.
T’iras pas loin, sur la plaine.
Ils sont, déjà, sur ton dos!

Comme un fétu de paille,
Emporté par les eaux,
Tu supplies et tu brailles,
Dans un réflexe idiot.

Tu les a tant dominés
Et si longtemps humiliés!
Un jour, ils se sont fâchés
Et t’ont déboulonné!

Ta partie est finie,
L’arbitre va siffler.
D’autres ont déjà envie,
Eux, de te remplacer!

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Un colosse aux pieds d’argile!

Ce que tu dis indique
Qu’il y a marque de fabrique.
A défaut d’être né,
Tu t’es vite formaté.

Si chacun veut la place,
Mord dans le camembert,
C’en est fini, hélas,
De bien des vies, sur terre!

Pensées-suppositoire,
Entachées de caviar.
Comment? Ces va-nu-pieds
Ont l’audace de râler!

Oui, et quand on s’assoie
Sur plus petits que soi,
On n’est pas assuré
De ne jamais tomber!

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