Ta série, saison 2!

Ce ne sont plus les décors auxquels la série nous a bien habitués.
Les personnages sont les mêmes, bien que bizarrement attifés.

Pas du tout : ça déchire! C’est même franchement chiant.


Un grand hangar désaffecté. Seul un chat, pour tout être vivant!
Ils sont vêtus de cuir, couleur karaté. Quelle est l’idée?
Le scénario est borgne, pas de trace du fil conducteur.
Tout mouvement est l’occasion de piailler, en poules inquiètes.
Les ongles fragiles et totalement désarmés. Elle, elle téléphone.
Lui doit aller chercher la gamine à sa leçon de cuisine.
La scène des combats, je la vois déjà!

En fait, c’est aussi impressionnant qu’un pet. Le décor les défait. Retour au QG, pour préparer la saison d’après!

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Ne les écoutez plus!

Le petit démon
Va tant au charbon.
Il prend son bâton,
pour piquer les cons!

Et cet ange plat
Qu’on a devant soi,
Trébuche à chaque pas
Car trop maladroit!

On n’est pas aidé.
Vaut mieux s’en méfier.
L’un va nous tacler,
L’autre nous fourcher!

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L’ange laid!

J’ai longtemps gratté la banquise, pour un sort qui te protège du froid.
Maintenant, on m’envoie, pour faire une expertise, au fond de l’Etna.

Pourquoi, à chaque bêtise qu’ils font là, c’est moi qu’on envoie?

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Identiques!

Ils sont de la même espèce.
Il sont du même pays.

L’un se nourrit de ceci.
L’autre se nourrit de cela.

L’un préfère ceci.
L’autre préfère cela.

Je parlais de deux oiseaux, vous aviez compris!

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Qui sème le vent…

Tu joues ta dernière scène.
Tu cours pour sauver ta peau.
T’iras pas loin, sur la plaine.
Ils sont, déjà, sur ton dos!

Comme un fétu de paille,
Emporté par les eaux,
Tu supplies et tu brailles,
Dans un réflexe idiot.

Tu les a tant dominés
Et si longtemps humiliés!
Un jour, ils se sont fâchés
Et t’ont déboulonné!

Ta partie est finie,
L’arbitre va siffler.
D’autres ont déjà envie,
Eux, de te remplacer!

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Un colosse aux pieds d’argile!

Ce que tu dis indique
Qu’il y a marque de fabrique.
A défaut d’être né,
Tu t’es vite formaté.

Si chacun veut la place,
Mord dans le camembert,
C’en est fini, hélas,
De bien des vies, sur terre!

Pensées-suppositoire,
Entachées de caviar.
Comment? Ces va-nu-pieds
Ont l’audace de râler!

Oui, et quand on s’assoie
Sur plus petits que soi,
On n’est pas assuré
De ne jamais tomber!

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Une rose-hématome!

Une rose-hématome s’est éclose,
Sur la peau d’un môme terrorisé.
Une mouche intéressée se pose.
L’enfant, choqué, ne peut la chasser.

C’est avec peine, encore, que l’on ose
Regarder ce visage tuméfié.
Regarder dans ses yeux nous expose
A une douleur carabinée!

Si vous parlez, déjà, d’autre chose,
Et si c’est vous qui l’avez frappé,
Evitez bien de prendre la pose.
Vous méritez d’être condamné!

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En ces temps!

En ces temps de malheur,
De rumeurs acérées,
Et d’humeur violacée,
Il paraît qu’il est l’heure
D’aller tuer ma moitié!
Je préfère la chaleur,
De la voir exister!

En ces temps de malheur,
Il nous faut résister.
Il nous faut exporter
Ces instants de bonheur
Qui nous font espérer.
Je préfère être un coeur,
Friant de palpiter!

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Improbable Demain!

Une sauterelle dentée
Crache, pour nous aveugler.
Et un vieux turlurin
Boit un coup, dans son coin!

Le monde a bien changé.
Il fait chaud, des années.
Des rivières asséchées,
Sort le chant des damnés.

Cet arbre aux gousses exquises,
C’est lui qu’on dévalise.
Et le vieux turlurin,
Lui, marmonne, dans son coin.

Le monde a bien changé.
Il n’est qu’eau, des années.
Et, des rivières noyées,
De gros sauriens sont nés.

La bête aux dents fiévreuses
Te regarde, car elle creuse.
Et le vieux turlurin
Remet son galurin.

Le monde a bien changé.
Il fait nuit, des années.
Le froid nous gèle les pieds.
On est, tous, condamnés.

De tes yeux affamés,
Tu regardes ton aîné.
Et un vieux turlurin
Se remet en chemin!

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