Tais-toi et rame!


Tu ne t’attendais pas à ça, quand tu as embarqué.
Tu te croyais capitaine et te retrouves à mateloter.
Et dire que le capitaine est encore tout emmailloté.
Voilà que le petit capitaine, de tout son haut dressé,
S’adresse à toi, d’un ton d’autorité : « Tais-toi et rame! »

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Ou alors, on se tait!


Écoute-moi, mon gars. Je vais parler cinq minutes et, après, je me tairai. Je me tais parce que je n’ai plus rien à dire et que parler perd de son intérêt. Si tu veux, je t’écoute. Ou alors, on se tait!

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D’une oreille à l’autre!


C’était très édifiant,
Car si on te conteste,
Tu ne prends pas de gants
Et ponds un manifeste!

Et c’est un éléphant
Qui revient de confesse
Et qui trompe vraiment
Son monde et toute la presse.

Ce n’est pas élégant
De nous montrer tes fesses.
J’ai bien cru, un moment,
Te voir montrer le reste.

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Le guide du prosélyte!

Quand on lit les pages,
Il y a du récurrent.
C’est mieux qu’un sondage,
Tu y crois, même en dormant.

C’est comme un message
Que l’on a bien pro-pensé:
Semer des présages,
Pour, tous, les contaminer.

Je dis, pour partage,
Que tes paroles, c’est du vent.
Je dis, sans ambage,
Que tu es le roi des glands!

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La vie, c’est pas du vent!


La vie n’est pas un vent
Qui te caresse les pieds
Et te laisse sur ton banc
Puis s’en va s’en aller.

La vie est telle un vent
Qui viendrait te chercher,
Pour te mener devant
Et te faire oublier!

La vie n’est pas un vent
Qui te laisse tomber.
Elle viendra bien longtemps,
Avant que de se lasser!

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Ça me burne les entraves!


Ça me burne les entraves,
Je peux pas t’engueuler.
Car, dedans ton enclave,
T’es personne enfermée!

Ta vie, tu ne la vis pas.
Et tu restes ton complice.
Il faut que ça aille bien droit
Et que ça reste bien lisse!

Ça me brûle les entrailles,
Je n’aime pas le vice.
Tu préfères la bataille,
Je t’offre mes éclisses!

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La chanson du cornard!



Tu dis que ta moitié
Est un vrai cordon bleu
Et qu’elle prend son pied
A te faire cuire des œufs.

Tu dis que ton aimée
T’attend à la maison
Et qu’elle décore ses pieds,
Dans la chambre du fond.


Tes histoires de cornard,
C’est bon pour les blaireaux
Qui se changent en buvards
Et pleurent à chaque mot.

Tes histoires de cornard,
Je n’en crois pas un mot.
Rien à foutre, il est tard!
Et demain, j’ai boulot.


Tu dis que ta compagne
Est partie, à moto,
Faire un tour en Bretagne,
Qu’elle reviendra bientôt.

Tu dis que ton épouse
Fait un stage écolo,
Qu’elle retourne la bouse,
Quelque part, en Hérault.


Tes histoires de cornard,
C’est bon pour le métro,
Quand tu pleures au hasard
Et qu’on te tourne le dos.

Tes histoires de cornard,
Je n’en crois pas un mot.
Rien à foutre, il est tard!
Et demain, j’ai boulot.


Tu dis que ta chérie
Est une sentimentale,
Qu’elle peut pas, aujourd’hui :
Sa sœur est au plus mal.

Tu rajoutes que ta femme
Est un peu trop jalouse,
Qu’elle te fait tout un drame
Quand tu rentres de partouze.


Tes histoires de cornard,
C’est bon pour les corniauds
Qui rigolent en retard
Et ne comprennent pas trop.

Tes histoires de cornard,
Je n’en crois pas un mot.
Rien à foutre, il est tard!
Et demain, j’ai boulot.


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