Un ado, c’est comme ça!


Un ado, c’est un chat
Qui passe par la fenêtre.
C’est agile plus que ça,
Il nous faut bien l’admettre.

Un ado, c’est un rat
Qui sait te reconnaître.
Et qui mettra son doigt
Dans tes baumes-à-paraître.

Un ado, devant soi
Et ses questions pas bêtes,
Ça vous pousse aux abois,
Quand on veut être honnête.

Un ado, c’est un chat
Qui sait aussi émettre.
On le sert contre soi,
Quand on le voit paraître.

Un ado, c’est un rat
Amoureux du connaître.
Un ado sait la joie
Et puis aussi renaître!

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Quand ils nous vivent!


T’es trop fort aux échecs,
C’est pas intéressant.
Tes histoires puent du bec,
Je m’endors tout le temps.

On échange notre fric.
Tiens. Moi, j’ai zéro franc.
Je sais, tu dis Bernique.
Je l’entends à tes dents.

Mais, le trésor public,
Tu sais que c’est maman.
Peaufine bien ta réplique,
Joue pas les indigents.

Merci pour le conseil
Et pour garder tes gants!
Les échecs, c’est pareil,
Je nous sers du brûlant.

Les échecs nous isolent,
Je te parle d’un truc.
Tu mets mon roi au sol
Et me caresses la nuque!

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Là, on dirait des sardines!


J’adore ces petits baigneurs,
Petits matelots de marine.
Je les vois affronter leur peur,
En se serrant fort les narines.

J’adore les petits auteurs
De cette jolie blague de vermines
Qui nous a mis en fureur.
Ils sont là, serrés en sardines!

J’adore les petits acteurs,
Au grand parloir de la cuisine :
T’as vu comme j’ai pas eu peur,
Demain, c’est moi qui te lamine.

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Welcome!


La fée de baptême te crache au nez,
Et puis, la sage-femme te fait tomber.
Ton pied gauche, lui, s’est fait avorté
Et ton œil droit qui veut se méfier.
Ton cerveau, lui, se barre, horrifié.
Et puis, tes parents, aussi. Welcome!

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C’est con, en fait!

— Tu peux te serrer contre moi, si tu veux.
— Ça va, j’ai pas peur.
— Bouhhhh!
— Wouah!

Sursaut, puis tout petit, tout collé-serré. C’est con, en fait.
C’est moi qui ai poussé le cri, vaudrait mieux aller ailleurs.

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Aujourd’hui, c’est l’automne!

Un jour, c’était Noël,
Ou l’hier de tantôt,
Tu as pollué le ciel,
D’un grand vent de métro.

Et là, c’est au printemps.
Le monde change de peau.
Tu as refait semblant,
T’attendant aux bravos.

Là, c’est en plein été.
Tu t’es fait rigolo.
Et un peu cuisinier.
Tu as changé de peau!

Aujourd’hui, c’est l’automne
Et tu fais de ton mieux.
Tu le dis à personne,
Mais tu veux vivre vieux!

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