Entends l’appel!


Je suis un allié,
Un allié puissant.
Faut m’utiliser,
Pas resaler le flan.

Faut pas te rater,
On a jamais le temps.
Faut pas te fermer,
Mais, t’ouvrir en dedans!

Je suis un allié,
Un allié probant.
On te laisse tomber!
Mais, pas moi, mon grand.

Faut pas me baiser,
Me mettre dedans.
Je suis rancunier,
Tu as trahi ton camp!

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A ceux qui sont tout pétés!



De ton menton réparé,
Tu tournes les yeux vers le ciel.
Entre tes dents toutes pétées,
S’égare un air artificiel.

Comme ils t’ont mal assemblé,
Y a un trou d’air, sous tes aisselles.
Oh, ils ne t’ont pas raté,
Quand ils t’ont fait polichinelle.

C’est pas beau à regarder,
On dirait un bonhomme-poubelle.
C’est vilain à écouter,
Tu as la voix d’une crécelle!

Sûr que ta vie va changer
Et laisse tomber avec le ciel!
Il n’y a rien à gagner,
A vivre, empoisonné de fiel.

Tu dois tout recommencer,
Puis partir conquérir la lune.
Et quand tu vas exister,
Ce ne sera pas pour des prunes!

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A genoux, dans le prétoire!


Dans la fosse, avec son bavard,
Tant sensé le protéger,
J’entends tonner des voix bizarres
Et je vois les murs trembler.

A genoux, au cœur du prétoire,
Je cris, d’un cœur éploré,
Il a bien fait et c’est notoire.
Pourquoi donc le faire céder?

Et dans la foule, c’est le bazar.
On demande le temps qu’il fait.
Pourquoi ce serait les busards
Qui jugent l’homme bien-fait?

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Quand ça merglisse!


Quand les fées à grosses têtes se sont penchées,
Me demandant le vœu que je voulais, j’ai répondu:
« Je voudrais le vœu pour aider quand ça merglisse. »

Eh, c’est bon, j’étais bébé! Je disais ce que je voulais,
On ne me faisait pas encore chier avec mon français.

Des vœux, j’en envoie partout, j’en ai fait beaucoup.
Mon œil se met à se plisser, car ça va recommencer,
Signe des temps désolés, la grande leçon d’inanité.
Quelqu’un se met à chuter, car, pour lui, ça merglisse.

Mon stock de vœux va s’épuiser. Je réserve le dernier
Pour aider un de mes fils, quand, pour lui, ça merglisse!

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Viens-là, toi!


Si tu ne ranges pas ton gourbi,
J’en appelle au diable.
Je veux que tu retrouves, aussi,
Ton foutu cartable.
Quand ce sera rangé, joli,
Tu mettras la table.
Et, c’est d’accord pour samedi,
Si t’es raisonnable.

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Pour passer inaperçu!


Pour passer inaperçu,
Il faut se faire sous-marin,
Vipère à lèvres crochues
Ou, tout simplement, crétin.

Pour passer inaperçu,
Il faut se faire orphelin
Ou n’être qu’un trou du cul.
Essayez, vous verrez bien!

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A la vitesse de tes pieds!


Si tu essaies d’avancer,
Plus vite que le temps,
Toutes les calamités
Te prendront au tournant.

A la vitesse de tes pieds,
Tu vas, assurément,
Sur un chemin tracé
Pour toi, il y a longtemps.

Et comme tu es arrivé,
Ici et maintenant,
Tu vas pouvoir te poser
Et entamer ton chant!

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La question est dans la réponse!

C’était la vie, c’était ma vie et c’était comme ça!

Importante, une décision n’est qu’une décision.
On en a pris, on en reprendra. Ce n’est pas la vie.

C’était la vie, c’était ma vie et c’était comme ça!

Dés qu’il est, le présent se transforme en passé.
Aussitôt ton choix fait, ton présent a été changé.

C’était la vie, c’était ma vie et c’était comme ça!

Écoute bien tes pas et veille à toujours avancer.
Sinon ta vie s’arrêtera, te laissant dans le fossé.

C’était la vie, c’était ma vie et c’était comme ça!

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