L’avis d’un vieux con provient de la vie d’un jeune con
Qui a grandi, sans-façon, afin de devenir un vieux con.
Sans avoir changer d’avis, sans avoir changé de vie!
De beaux rêves!
Tous ensemble!

Haut, sur son grand vaisseau,
Le peuple est en lambeaux.
Là-haut, dans son vaisseau,
Le peuple courbe le dos.
Sur son fétu de paille,
la fée fonce à la bataille.
Alors, on voit le sage
Souffler dans le voilage.
Alors, le magicien
Se fait un tour de reins
Et fabrique une boussole
Pour qu’on revoit le pôle.
Alors, on voit la foi
Se remettre à l’endroit.
Que résonne ta voix,
Toi, notre peuple-loi!
Faut y croire!
Il a bien une mutuelle, non?

Tu vois une cicatrice bien jolie.
Tu dis : « C’est consolidé, c’est guéri. »
Sais-tu si l’intérieur s’en est sorti?
La souffrance gangrène souvent l’incompris!
Tu n’es pas médecin, mais tu dis : « Je sais! »
Politique et certain, ton avis est niais.
Et il n’aide en rien le patient qui paie,
Doublement, ce mal qu’il n’a pas fait!
Ah, ces parents!
Une victime est une victime!
Ils jasent!
Le jeu des dieux!

Il y a des jeux où l’on joue, pendant toute sa vie,
Pour bien s’occuper et ne pas mourir d’ennui!
Il y a des jeux où on joue toutes ses cartes.
Et le plus beau, c’est cette vie que l’on vit!
Pourquoi vouloir en garder dans ses manches?
Cela n’est pas jouer, c’est tricher, au mieux.
Ne pas vouloir y jouer et, seul, rester assis,
Ça ne fait pas sérieux, ce manque d’appétit!
On joue avec les cartes que l’on a reçu, au départ.
De ces cartes, on ne se sépare pas vraiment.
Puis vient l’occasion d’améliorer son jeu.
A ce jeu, on gagne toujours un peu!
Comme dans tout jeu que l’on essaie, on n’intègre pas complètement la règle, au départ.
On peut facilement se retrouver hors-jeu!
Tout est possible, tout peut se passer, puisqu’on est, au final, dans le jeu des dieux.
Dieux restés sur leur piédestal et beaucoup moins aventureux!