Tous ensemble!

Haut, sur son grand vaisseau,
Le peuple est en lambeaux.
Là-haut, dans son vaisseau,
Le peuple courbe le dos.

Sur son fétu de paille,
la fée fonce à la bataille.
Alors, on voit le sage
Souffler dans le voilage.

Alors, le magicien
Se fait un tour de reins
Et fabrique une boussole
Pour qu’on revoit le pôle.

Alors, on voit la foi
Se remettre à l’endroit.
Que résonne ta voix,
Toi, notre peuple-loi!

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Faut y croire!

Faites une musique de peine,
Un fondu, on enchaîne,
Une chanson d’activiste.

Re-fondu et s’amène,
Dans sa robe de reine,
Une aube surréaliste.

Entrons ensemble, en scène.
Soyons un peu amènes.
Surtout, restons réalistes.

Dans sa gloire souveraine,
Tiens, voilà que s’amène
Un monde plus pacifiste!

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Il a bien une mutuelle, non?


Tu vois une cicatrice bien jolie.
Tu dis : « C’est consolidé, c’est guéri. »
Sais-tu si l’intérieur s’en est sorti?
La souffrance gangrène souvent l’incompris!

Tu n’es pas médecin, mais tu dis : « Je sais! »
Politique et certain, ton avis est niais.
Et il n’aide en rien le patient qui paie,
Doublement, ce mal qu’il n’a pas fait!

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Ah, ces parents!

Ah, ces parents!
De grands enfants
Qui enfilent l’uniforme, sur le tard.

Ah, ces parents,
Ces grands enfants,
Qui voient la vie comme un grand boulevard.

Trinquez, parents.
A vos enfants!
Qu’ils puissent ne pas trop vous en vouloir!

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Une victime est une victime!



Bien évidement, les victimes
Supportent les blessures intimes.
Aidons-les, pour qu’elles n’aient, du crime,
Qu’une cicatrice douce et infime!

Même si on assure pour le crime,
C’est quand même elles qui paient la prime.
La victime devient sur-victime.
Faites que l’on dédouane les victimes!

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Ils jasent!



Ils rumeurent, ils écrivent des fables,
Les complotistes à deux balles,
Les revanchards du scandale.
Ceux qui sont naturalisés Crétins!

On donne l’enfer en bacchanale.
« Veuillez ranger vos portables! »
L’homme est le seul animal
Qu’on peut dire con comme les siens!

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Le jeu des dieux!

Il y a des jeux où l’on joue, pendant toute sa vie,
Pour bien s’occuper et ne pas mourir d’ennui!

Il y a des jeux où on joue toutes ses cartes.
Et le plus beau, c’est cette vie que l’on vit!
Pourquoi vouloir en garder dans ses manches?
Cela n’est pas jouer, c’est tricher, au mieux.
Ne pas vouloir y jouer et, seul, rester assis,
Ça ne fait pas sérieux, ce manque d’appétit!

On joue avec les cartes que l’on a reçu, au départ.
De ces cartes, on ne se sépare pas vraiment.
Puis vient l’occasion d’améliorer son jeu.
A ce jeu, on gagne toujours un peu!
Comme dans tout jeu que l’on essaie, on n’intègre pas complètement la règle, au départ.
On peut facilement se retrouver hors-jeu!
Tout est possible, tout peut se passer, puisqu’on est, au final, dans le jeu des dieux.

Dieux restés sur leur piédestal et beaucoup moins aventureux!

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En route!

Boitant, à la traîne,
On a cheminé.
Une vie bohème,
Sans vraiment bouger!

Être capitaine,
De ce grand voilier.
Savoir dire « Je t’aime! »,
Pouvoir le chanter!

Curieux phénomène
Que la destinée!
S’apprécier soi-même,
Se vouloir entier.

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