Comment va mon père?



Il n’est plus là. Sa tête s’est vidée.
Plus rien ne s’ancre dans sa mémoire.
Il a gardé, comme une nécessité,
Une image de toi et ton prénom.
Mais il ne réagira pas, plus jamais!

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Matutinal!

Ton réveil-semaine
T’envoie à la peine.
Tu es, déjà, bien en retard.

Puis, tu franchis la porte,
Dans la lumière forte.
Ton ombre reste dans le noir.

Tu avances, en bête morte
Et tu te cohortes
Vers ton nouveau boulot-placard.

Au bout de la semaine,
Comme en fin de peine,
Tu te désenglues du brouillard!

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Une fêlure au bocal!

Une fêlure, c’est une cassure.
A jamais du plein, la rupture!
Un bol fêlé ne fait pas un son pur.
Il faut le consolider, à l’or dur.

Soyez doux et patients, avec ces gens-là!

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Danse, danse!



Vois ces gamins qui dansent…



Vois ces gamins qui dansent.
Légers, ils sont en transe.
C’est tout, en eux, qui danse!

Vois ces gamins qui dansent…

A les voir, t’as tout compris
Et tu veux danser, aussi.
Alors, la ronde s’agrandit!

Venez, les gamins dansent.

Laissons, là, la vie austère
Et vivons cette danse légère.
Dansons dans la lumière!

Vois ces gamins qui dansent…
Venez, les gamins dansent!

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Flic, plic, flop, plop!

Flic, plic, flop, plop!

Ecoutez-ça, mes enfants.
C’est le son des gouttes de sang.

Flic, plic, flop, plop!

Et chaque goutte de sang
Fait un son, pareil-différent.

Flic, plic, flop, plop!

Ce n’est pas un bruit rassurant.
Cela nous oppresse longtemps.

Flic, plic, flop, plop!

On sait que, dorénavant,
En manquera un, dans le champ!

Flic, plic, flop, plop!

Flip, plip, flop, plop!

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Du devoir au juste!

Le monde du devoir questionne la voie du juste.
Quand sa question est sincère, sa demande est juste.
Plus le devoir est notoire, plus il se doit d’être juste.
Plus le devoir fait son devoir, plus sa voie est juste.
Un juste a pour devoir, avant tout, de rester juste!

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Rate ton exam!

Si tu veux réussir,
Je crois, je peux t’aider.
Vois les difficultés,
Auxquelles il faut échouer!

Aboyer, sans retard.
Chercher à diviser.
Se vouloir un manoir,
Des cotillons tout frais.
Eternuer dans le noir
Et cesser d’exister!

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