Vois la lumière quand elle vient pour colorer les écueils. Vois la lumière quand elle éclaire, par transparence, les feuilles. Vois la lumière quand elle coupe la mèche ou part faire son deuil. Vois la lumière qui revient au ciel, souriant de son oeil.
Je me souviens du feu de camp et de ce clair de lune. Je me souviens du vent qui peinait à supporter la brume. Je me souviens du fanal et de son odeur posthume. Je reviens, de temps en temps, boire un café, lire la une!
Ne jamais voir deux fois la même chose, C’est possible, si l’on marche en avant. Revoir le même endroit, la même pose, Ça nous fige, c’est pas enrichissant.
Il faut emporter sa maisonnée, Ne pas regarder dans le tournant. Cela ne veut pas dire oublier, Mais rêver, ré-écouter les chants.
Excuse-moi, j’ai besoin de ma dose. Je me meus, c’est plus intéressant. On se reverra, je le suppose. Je continue mon chemin charmant!