Vois la lumière!


Vois la lumière quand elle vient pour colorer les écueils.
Vois la lumière quand elle éclaire, par transparence, les feuilles.
Vois la lumière quand elle coupe la mèche ou part faire son deuil.
Vois la lumière qui revient au ciel, souriant de son oeil.

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L’archange abandonné!


Je cherche, dans la volière,
L’oiseau qui peut voler,
Le briseur de frontières,
L’archange abandonné.

Je le cherche en enfer,
Il n’y est pas caché.
Au sommet de la Terre,
Il est là, congelé.

Je fais le nécessaire,
Pour bien le réchauffer.
S’il pleure de sa misère,
Il commence à briller.

Il dit, d’un ton sévère :
Je vais devoir bosser.
Si tu m’es nécessaire,
Contente-toi de m’aider!

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J’avais pas mes lunettes!


J’ai coupé un lutin
D’un joli coup de bêche.
Il venait de très loin
Et passait par la brèche.

Aujourd’hui, je suis bien,
Mais mon humeur est rêche.
Aujourd’hui, je vais bien,
Mais je suis en cale sèche.

J’avais pas mes lunettes,
J’étais pas concerné.
Aujourd’hui, j’y vois net
Et je veux me barrer!

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Sur la mer immense!

Sur la mer immense,
Immense et que d’eau,
Y’a pas d’assurance
Qui sauve les bateaux.

On perd l’espérance,
Péril commando.
On rame en cadence,
Comme cloué à l’eau.

Toute une existence
A souffrir de l’eau.
On meurt en silence,
A point, quand il faut!

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A bella cantora!


Bella bêlât,
C’est sa voix qui s’achève.
Bella met la
Main sur sa gorge en grève.

Bella mêla
Des glaviots à son rêve.
Belle, Bella,
C’est l’automne qui s’achève!

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Le temps est d’argent!


Le temps est un pieu d’argent,
C’est un acte millimétré.
On n’y échappe pas souvent,
Il est trop bien programmé.

Si tu te donnes le temps,
Il ne va pas s’enfoncer.
Si tu respires lentement,
Il peut même se retirer.

Si tu avances en avant,
Sans jamais te retourner,
Si tu adhères au présent,
Il pourrait même s’arrêter.

Si tu gaspilles trop ton temps,
A sans cesse tergiverser,
Il t’attendra au tournant
Et ne va pas te rater.

Le temps est calice d’argent,
Riche de tes temps arrêtés.
Il te guérit pour longtemps
Et enchante tes journées!


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Boire un café, lire la une!


Je me souviens du feu de camp et de ce clair de lune.
Je me souviens du vent qui peinait à supporter la brume.
Je me souviens du fanal et de son odeur posthume.
Je reviens, de temps en temps, boire un café, lire la une!

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Mon chemin charmant!


Ne jamais voir deux fois la même chose,
C’est possible, si l’on marche en avant.
Revoir le même endroit, la même pose,
Ça nous fige, c’est pas enrichissant.

Il faut emporter sa maisonnée,
Ne pas regarder dans le tournant.
Cela ne veut pas dire oublier,
Mais rêver, ré-écouter les chants.

Excuse-moi, j’ai besoin de ma dose.
Je me meus, c’est plus intéressant.
On se reverra, je le suppose.
Je continue mon chemin charmant!

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