A pas de loup!


J’avance, tel un loup rôdant, la queue basse.
La moindre proie se transforme en rapace.

Je ne peux pas vous dire si c’est le matin.
On n’y voit rien, avec ce temps de chien!

J’erre, tel un loup qui n’a pas de demain.
Je ne peux pas bien nourrir mes gamins.

J’avance, dans le froid. Je franchis l’espace.
A chaque fois, je retombe sur mes traces!

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Point n’est besoin…


Point n’est besoin d’amour,
S’il y a le respect.
L’affaire de tous les jours
En devient magnifiée!

Point n’est besoin de tours,
Ce n’est pas compliqué.
Vivre avec son entour,
Son dedans imbriqués.

Point n’est besoin de four,
Pour tout y réchauffer.
Et quand s’éteint le jour,
On s’endort satisfait!

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Le monde de l’émotion!


Le monde de l’Émotion
A ceci de très bon :
C’est que, quand on veut s’aimer,
On chante à l’unisson.


Le monde de l’Émotion
A ceci de très con :
C’est que, pour s’en ensauver,
On y nage vers le fond.


Le monde de l’Émotion
A ceci de très long :
De très longs fils d’araignée
Pour nous relier-profond!

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Beyond the Light!



Au delà de la Lumière,
Il y a l’unité,
De la vérité première
Et plus aucun passé.

En deçà de la Lumière,
Il y’a l’identité
Et des vérités sincères,
De la joie en été.


Au dedans de la Lumière,
Si l’accord est entier,
Il y’a plus que nécessaire.
On peut tout partager!

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On compte jusqu’à trois!


On envie, on s’aigrit,
On étale le blême.
Que voici, sur son lit,
La vie et ses bohèmes!

On compte jusqu’à trois,
Le jour s’est effacé.
Si on ne vit pas là,
A quoi bon exister?

On expie, on renie,
On a bien des problèmes.
Que voici, sur son lit,
La vie et ses bohèmes!

Il était une fois,
On vit dans le passé.
On compte jusqu’à trois,
Notre tour est gâté.

On s’ennuie, on s’essuie.
Bientôt Mathusalem.
Que voici, sur son lit,
La vie et ses bohèmes!

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Les enfants d’Aube-monde!


Les enfants d’Aube-monde
Étaient des sinistrés.
C’est à marée profonde
Qu’ils s’étaient naufragés.

La terre était féconde,
Les oiseaux souriaient.
La nature, à la ronde,
Les faisait perdurer.

Les enfants d’Aube-monde
Apprenaient à nager.
Les enfants d’Aube-monde
Apprenaient à voler.

Délaissant Aube-monde,
Oubliant leurs aînés,
En enfants de ce monde,
Ils se sont dispersés!

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Lors, on pourra revenir!


Les arbres se calvitient
Et se lamentent au hasard.
Une lumière étrécie
Peine à veiller, sur le tard.

Le doux soleil, en automne,
Séduit les convalescents.
Tous les quarts d’heure, on frissonne
Et puis, on déplace son banc.

Le soleil est sur la crête.
Il est tard, on doit vieillir,
Jusqu’au chant de l’alouette.
Lors, on pourra revenir.

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Comme un rire amusant!


Comme un mal-être latent qui, des fois, s’empare de toi et te gouverne.
Comme un son discordant, quand il y a trop de voix et trop de réverb.
Comme un beau faux-semblant, tu souris, malgré toi et tu te lanternes.
Un de ces rires amusants, enterrés au dedans toi et que tu fais verbe!

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Les pieds, sur le guéridon!


Les pieds sur un guéridon,
Juste à la bonne hauteur
Et rien à faire, pour de bon,
Ça procède du bonheur.

Le reste, c’est de l’illusion,
Comme un poker-menteur.
Ne rien faire, de toute façon,
Ça plaît aux grands rêveurs!

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