J’ai, lié à moi, par bonheur,
Un père qui chantait en or!
Et moi, je suis ce père
Qui voit le même être,
Naître et renaître encore!
Ne plus être un, mais plusieurs.
Les basses, les barytons, plus fort!
Capitaine, capitaine!
La maison des coeurs!
Au galop!
Une nébuleuse…
Une nébuleuse,
De mains honteuses,
Vient pour suborner le ciel!
Des autocrates
Et des pirates.
Des Capilates
Et des mainates.
Toutes bêtes pestilentielles!
Une nébuleuse,
De mains cendreuses,
Veut le repos éternel!
Des disparates,
Certains primates.
Des aromates
Et mon frère, Pat.
Tous sont des êtres essentiels!
Une nébuleuse,
De mains peureuses,
Ne demande que l’essentiel!
Et si, sur place,
Entre voraces,
Vous aviez bouffé le ciel?
Une nébuleuse,
De mains poisseuses,
A mis la main sur le ciel!
Une nébuleuse,
De mains heureuses,
A retrouvé l’essentiel!
Partez là-bas,
Ne restez pas.
Le bonheur est ici-bas!!
Essaie encore!
Gris-coton!
Laissez-moi dans le noir!
Il y a tant!
C’est la fin!

Une amie fidèle
A fait ta vaisselle
Et nourri ton chat
Qui languit de toi.
Toi, tu agonises,
Sous la lumière grise.
On pique ton bras,
Pour la énième fois.
Ton âme se dételle,
Regarde vers le ciel.
Tu ne ne luttes pas,
Tu es bien trop las.
Tu as fait un signe,
D’un oeil qui cligne.
On ne comprend pas
Ce que tu dis là!