C’est quoi cet air qui passe sous ma porte? Quel est ce vent qui remplit ma cour Avec des antiennes, des feuilles mortes? Le chant-sirène des vieilles amours!
Présent-poème, la vie nous exhorte. Pourquoi faire rimer avec toujours? Mes vieux « je t’aime », la nuit les emporte, Laissant place à de nouvelles amours!
C’est bien d’avoir un clavier docile, sous la main. C’est bien d’avoir des touches faciles à tutoyer. Je serai un peu moins soûl et moins libre demain. C’est bien d’avoir des mots fragiles à partager!
Vous dormez, je veille sur votre sommeil. Vous rêvez beau, cela se sait, un doux miel. Mon message, à moi, n’a rien d’artificiel. Je vous en prie, en rêve, volez jusqu’au ciel!
Il est des portes pour les minces. Il y a des portes pour moi. Il est des portes pour les princes. Il y a des portes pour toi!
Il est des portes pour des endroits secrets Qui, franchies, se refermeront à jamais. Il est des portes que l’on ne doit pas franchir, Sans être sûr de pouvoir en revenir!
Il est des portes qui coincent. Ce sont des portes que l’on découvre. Il est des portes qui grincent. Ce sont ces portes que l’on ouvre!