Je n’adhère pas à cette image de la mort, Squelette loqueteux et armé de sa faux.
Couper le grain, à sa pleine maturité, Nécessite bien un outil pour trancher. Mais couper tout le grain, à son apogée, Ça se fait brin par brin et pas d’une fauchée!
Les morts sont plusieurs, dîtes-moi si j’ai tort. Elles sont bienveillantes, mais pas plus qu’il n’en faut.
Puisque la mort est une partie de la vie, Chacun a sa mort, depuis qu’il est petit. Normale, exceptionnelle ou bien aplatie, Elle le suivra, sur le chemin de sa vie!
Oui, c’est bien elle qui va t’arrêter, ta mort. Quand elle te tuera, ce sera par défaut!
Quelques dizaines, quelques centaines, Milliers de personnes, je peux concevoir. Des millions ou plus, et je n’y arriverai plus. Des milliards, bien trop grand, je m’égare.
Vous direz, peut-être que je suis maso. Ou bien, plutôt, un peu trop compliqué. Il est une question qui me travaille trop, Mais, à laquelle, je ne réponds jamais :
« Combien l’homme a t’il tué d’hommes, Depuis le moment où l’homme est né? »
Je refuse encore d’y répondre, à l’instant. Le nombre de zéros peut me bousculer! Nulle autre espèce n’est capable de cela. Ce ne sont pas, là, affaires de cannibales. Dîtes-le moi, si vous le savez, le pourquoi!