Mon chemin va par là!


Moins facile qu’on ne le pense,
Que de vivre avec les gens.
Ne pas être en contre-sens,
Ni être un mouton bêlant.

Faire de sa vie un non-sens
Que de suivre, au pas, les gens.
Repartir en contre-sens,
Ce n’est jamais déroutant.

Au temps de la transhumance,
On sait où on se doit d’aller.
Pour que la vie ait du sens,
Il faut bien nous y engager!

Au temps de la cohérence,
Il me fait long d’arriver.
Ce sera comme une danse
Où je pourrai piétiner!

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Ta mort t’es fidèle!


Je n’adhère pas à cette image de la mort,
Squelette loqueteux et armé de sa faux.

Couper le grain, à sa pleine maturité,
Nécessite bien un outil pour trancher.
Mais couper tout le grain, à son apogée,
Ça se fait brin par brin et pas d’une fauchée!

Les morts sont plusieurs, dîtes-moi si j’ai tort.
Elles sont bienveillantes, mais pas plus qu’il n’en faut.

Puisque la mort est une partie de la vie,
Chacun a sa mort, depuis qu’il est petit.
Normale, exceptionnelle ou bien aplatie,
Elle le suivra, sur le chemin de sa vie!

Oui, c’est bien elle qui va t’arrêter, ta mort.
Quand elle te tuera, ce sera par défaut!

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Mille, cent et dix!


Quelques dizaines, quelques centaines,
Milliers de personnes, je peux concevoir.
Des millions ou plus, et je n’y arriverai plus.
Des milliards, bien trop grand, je m’égare.

Vous direz, peut-être que je suis maso.
Ou bien, plutôt, un peu trop compliqué.
Il est une question qui me travaille trop,
Mais, à laquelle, je ne réponds jamais :

« Combien l’homme a t’il tué d’hommes,
Depuis le moment où l’homme est né? »

Je refuse encore d’y répondre, à l’instant.
Le nombre de zéros peut me bousculer!
Nulle autre espèce n’est capable de cela.
Ce ne sont pas, là, affaires de cannibales.
Dîtes-le moi, si vous le savez, le pourquoi!

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Le soir, la nuit rôde!



C’est sûr, la nuit érode
Les travers du ciel,
A moins qu’on ne la brode
D’étoiles artificielles.

Avez-vous vos glaviomètres?
On va subir l’opprobre.
Ce n’est pas balade champêtre,
Mais juillet en octobre!

C’est mûr, pour la récolte
Et le temps s’achève.
C’est dur, pour une révolte.
Mais, qu’en pense la relève?

Convenons d’un essentiel
Qu’il nous faut préserver.
Et refaisons la vie belle,
Sans attendre l’été!

C’est pur, à mes neurones,
Le bon air du ciel.
Mais j’ai mon sonotone,
Je suis artificiel!

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De mes voeux, encore incertains!



Il observe, prudent
Et il attend son heure.
Il surveille, méfiant
Car il connaît sa peur!

Non, non, ce n’est pas ça,
Le futur de demain.
Il était une fois,
Un autre genre humain!


C’est que, dans mon village,
On veut, tous, s’attarder.
C’est que, le nouvel âge,
On peut, tous, le danser!

C’est sûr que le fromage
S’est un peu raréfié,
Depuis qu’on le partage
Avec celui d’à côté.


Foin de l’être à deux pattes,
En toute chose arrogant.
Bienvenue au primate
Qui s’est limé les dents!

Foin du maître à deux pattes
Qui s’est lavé les mains.
Bonjour à l’acrobate,
Lui qui excelle enfin!


Mais lui, il a des prunes
A nous faire envoyer.
On a trouvé fortune,
On sait s’entre-échanger!

C’est que, dans mon village,
On sait bien qui on est.
On écoute nos sages,
On peut tous décider!


Nos rêves ont trop servi,
Ce ne sont qu’utopies.
Faisons-le, aujourd’hui,
Ce monde plus réussi!

Chercher la joie de vivre,
C’est ça, la voie à suivre.
Avec tout s’en-survivre.
Avec tout, s’entre-vivre!


Voilà que la nature
Nous sourit à jamais.
L’air est devenu pur!
C’est fini, les regrets.

C’est que, cherchez l’erreur,
On a su s’adapter
Et dominer nos peurs,
Pour enfin exister!

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Le monde d’après!



Il observe, prudent
Et il attend son heure.
Il surveille, méfiant
Car il connaît sa peur!

Non, non, ce n’est pas ça,
Le futur de demain.
Il était une fois,
Un autre genre humain!

Foin de l’être à deux pattes,
En toute chose arrogant.
Bienvenue au primate
Qui s’est limé les dents!

Foin du maître à deux pattes
Qui s’est lavé les mains.
Bonjour à l’acrobate,
Lui qui excelle enfin!

Nos rêves ont trop servi,
Ce ne sont qu’utopies.
Faisons-le, aujourd’hui,
Ce monde plus réussi!

Chercher la joie de vivre,
C’est ça, la voie à suivre.
Avec tout s’en-survivre.
Avec tout, s’entre-vivre!

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C’est que, dans son village,…


C’est que, dans son village,
On veut, tous, s’attarder.
C’est que, le nouvel âge,
On peut, tous, le danser!

C’est sûr que le fromage
S’est un peu raréfié,
Depuis qu’on le partage
Avec celui d’à côté.

Mais lui, il a des prunes
A nous faire envoyer.
On a trouvé fortune,
On sait s’entre-échanger!

C’est que, dans son village,
On sait bien qui on est.
On écoute nos sages,
On peut tous décider!

Voilà que la nature
Nous sourit à jamais.
L’air est devenu pur!
C’est fini, les regrets.

C’est que, cherchez l’erreur,
On a su s’adapter
Et dominer nos peurs,
Pour enfin exister!

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Quand on parle…


Quand on parle de la Mer,
On sait en être nés.
On a quitté la Mer,
Pour une belle destinée.

Quand on parle de la Terre,
On veut, tous, y rester.
Il serait salutaire
De mieux la préserver.

Quand on parle de la Lune,
On veut, tous, y monter.
Allons chercher fortune,
C’est de l’autre côté.

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Il n’est pas comme toi!


Il vole, je ne sais pas comment.
Il remonte autant qu’il descend.
Il t’observe, en te contournant,
Du côté où s’effilent ses dents.

Mais, c’est qu’il a un œil perçant;
Dans ta poche, il voit ton argent.
Comme si l’argent était du sang,
Lui un vampire, naturellement!

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Il est maudit!


J’en croise un, de temps en temps
Et me dis : Il est maudit.

Il le pense, assurément.
Et, ça ne fait pas un pli,
Il ne le sait plus vraiment,
Happé par ses maladies.

J’en croise un, de temps en temps
Et me dis : Il est maudit.

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