Une lueur!

Hier, j’ai vu passer une Espérambole,
Avec ses ailes violettes et veloutées.
J’ai cette bestiole pour toute boussole.
Dans mes rêves, c’est le grand fanal sacré.

Elle me retire enfin de mon formol
Et me donne une grande envie d’amitiés.
Du petit être à la grande bestiole,
Il y en a trop avec qui on est lié!

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Encore lui!

Je baillais un peu aux corneilles.
Alors, je t’ai rentré dedans.
Tu lance des regards vers le ciel
Et ta bouche se remplit de dents!

Force t’est faite de constater
Que tu étais bien mal rangé.

Si tu avais bien piloté,
Il ne serait rien arrivé!

Tu baillais un peu aux corneilles
Quand tu m’as roulé sur le pied.
Je lève mon regard vers le ciel.
J’étais sûr qu’on se reverrait!

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L’art de banaliser!

Comme tous, j’aime les pensées agréables.
Mon cerveau en met dans tous les coins.
Voir la misère est désagréable.
Mon cerveau refuse d’en faire un foin.

Plus c’est loin, moins il se sent coupable.
Il dit juste : Eh bien, là-bas, ça craint!

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J’en appelle au Commun!

Que tous trouvent une réponse à leurs besoins essentiels.
Que chacun puisse s’adonner à ce qui le fait se développer.
Ce n’est pas retourner dans la brousse, mais vraiment évoluer!
Par où commencer? Cesser de refuser d’entendre la vérité.
Prendre l’autre pour ce qu’il est et tenter de s’entraider!

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Êtiez-vous dans la Nuance?

Il y a cinq minutes, vous m’engueuliez. Là, vous êtes tout à fait aimable. Mais que s’est-il donc passé?

Revenez aux émotions que vous avez éprouvées avant de vous emporter. Dîtes-moi si je suis concerné.

Votre meilleur allié, c’est votre miroir.
C’est votre Jiminy Criquet. Bon voyage!

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Shaman!

Il danse la Galopée,
Il tam-tame de ses pieds.
Il regarde à côté,
Là où sont les déités!

Le tambour suit ses pas.
Mon oreille suit sa voix.
Et maintenant, je les vois,
Ceux qui sont en tout, en toi!

Il a l’air déconnecté,
Envahi par l’étranger.
Ce qu’il dit est compliqué,
Car on a tout oublié!

Il danse la Galopée.
Il est à moitié en transes.
Je le suis dans la clarté
Et je danse ce qu’il danse!

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Marche ou crève!

Fuyant le sombre passé,
On court vers l’heureux demain.
Ne pense plus à t’arrêter
Et lève-toi, nom d’un chien.

Pour cette vie confortable,
Tu oublierais ton cousin.
Ce doit être formidable,
Pour que tu oublies les tiens.

Il faut de la volonté
Pour tant vouloir consommer.
Il faut vouloir s’aveugler
Et rejeter l’étranger.

Fuyant le sombre passé,
On court vers l’heureux demain.
Ne pense plus à t’arrêter
Et lève-toi, nom d’un chien.

Tu fais fi de ton cousin,
Esclave en pays lointains.
Tu fais fi de ton voisin,
Plus que toi dans le besoin.

Marche ou crève comme un chien,
C’est ce que tu dis aux tiens.
Tu ne veux pas regarder
Ceux restés dans le fossé.

Fuyant le sombre passé,
On court vers l’heureux demain.
Ne pense plus à t’arrêter
Et lève-toi, nom d’un chien.

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L’histoire se répète!

Effet-papillon dans le lointain,
La vie-semence se pose dans un coin.
Que sais-tu du néandertalien?
Que connais-tu du mérovingien?

Un concours de circonstances
Te met le monde dans la main.
C’est toujours une évidence :
Tu vas toujours vers ta fin!

Ta riche expérience
Ne te sert à rien.
Et, quand tu calanches,
Il ne reste rien!

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Une bouche fermée!

La bouche se ferme, les mâchoires se serrent et puis les lèvres se collent.
Tu flottes là-dedans. Tu ne sais plus du tout habiter ce corps. Une chape de plomb te laboure!

Si tu as cette bouche-là,
C’est que, toi, ça va vraiment pas!

C’est taire quelque chose, assurément!

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