Bon, les dinosaures, d’accord. Mais, les insectes. Les insectes, alors?
Avant, ils étaient des insectes. Ils n’étaient pas autre chose?
T’as peur des insectes?
Ils reviennent!
Ce galop forcé,
Qui nous courre au cul,
Est là pour sabrer
La tête des vaincus.
Faut s’agenouiller,
La tête en avant.
Ne pas être changé
En lézard hurlant!
Un portrait à la Dorian!
Des mains attardes et gauches, désorientées.
Et le sourcil droit qui dit merde au gauche!
Des dents, fausses ou vraies, pour t’identifier.
Ce n’est pas ton portrait, c’est une ébauche!
Rate ton exam!
Si tu veux réussir,
Je crois, je peux t’aider.
Vois les difficultés,
Auxquelles il faut échouer!
Aboyer, sans retard.
Chercher à diviser.
Se vouloir un manoir,
Des cotillons tout frais.
Eternuer dans le noir
Et cesser d’exister!
Comment?
Ne répond pas à :
« Tu me vois comment? »
Mais , répond à ça :
« Comment tu me vois? »
Au galop!
Que l’on rivalise,
Sur des chevaux blancs?
Regarde-moi, la grise.
Mon galop est sang!
Qu’est-ce que tu dis?
Il y en a qui disent que la vie, c’est une clownerie événementielle.
Un genre d’audimat!
L’oiseau et le chat!
L’oiseau s’est posé,
Sur un toit brûlé.
Un chat se tapit,
Dans l’ombre serrée!
L’oiseau a gobé
L’insecte doré.
La patte est partie,
Le chat a raté.
En fin de journée,
Dans une eau mirée,
Un oiseau meurtri
Repose ses pieds!
Le chat allongé
Veut se reposer
Sur le bord du puits,
Pour fin de journée!
Ah bon, tu crois!
Si un sévice,
C’était délice,
Le bonheur serait pluriel.
Si un supplice,
C’était malice,
Désarmé serait le fiel!
Fin prêt!
Une vareuse, un peu crasseuse, et de la crème solaire.
Des bottes douteuses, un peu goitreuses, un inhalateur d’air.
Tu es complet. Tu es fin prêt, pour une virée en plein air!