Une famille moderne, triptyque!

La grand-mère qu’on assassine,
Un cadavre dans la piscine,
Un fantôme dans la cuisine!


La femme!

Dans ton assiette, une crevette et un cachet d’aspirine.
Un régime un peu trop sec que tu combles à l’amandine.
Tu veux une ligne d’ascète et tu pédales dans ta cuisine.
Cache-toi, voilà un encas qui veut se jeter sur toi!


L’homme!

Tu bois ton café, serré.
Les enfants à élever
Et ce pognon à gagner!

Au loin, se profile l’été.
Une vague odeur d’oranger.
Le temps qui part en fumée!


Les enfants!

Ces enfants pour la frime,
Ce que ça peut coûter!
Elle veut grimper aux cimes
Et lui, se faire berger.

Ils semblent se rappeler
Qu’ils sont bien nés de moi,
Quand ils viennent chercher
Leur chèque, en fin de mois!

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Hominus parasitus!

C’est parole de pinoque,
Une sincérité loufoque!
Derrière elle, un vice caché
S’efforce de t’agiter.

Ces sourires, dans ta valise,
Servent à voler la cerise
De ces gâteaux partagés.
Oh, comme tu peux te goinfrer!

Tu dors ici, aujourd’hui
Et demain, tu es parti,
Pique-assietter, à côté.
On est déjà oubliés!

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L’oiseau et le chat!

L’oiseau s’est posé,
Sur un toit brûlé.
Un chat se tapit,
Dans l’ombre serrée!

L’oiseau a gobé
L’insecte doré.
La patte est partie,
Le chat a raté.

En fin de journée,
Dans une eau mirée,
Un oiseau meurtri
Repose ses pieds!

Le chat allongé
Veut se reposer
Sur le bord du puits,
Pour fin de journée!

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Fin prêt!

Une vareuse, un peu crasseuse, et de la crème solaire.
Des bottes douteuses, un peu goitreuses, un inhalateur d’air.
Tu es complet. Tu es fin prêt, pour une virée en plein air!

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Aux pinacles!

C’est aux pénates,
Que vit l’oracle.
Lors, les pénates
Sont un miracle!

C’est aux pinacles
Qu’on met l’oracle.
Oui, mais l’oracle
Donne de la voix.


C’est un obstacle.
Alors, d’une claque,
A ses pénates,
On le renvoie!

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