J’aime bien trouver du Doux, dans un goût Amer.
La vie c’est comme ça. Il faut un peu de flair.
Je n’aime pas du tout retrouver de l’Amer,
Dans un plat de Doux que j’ai fait, pour mon frère!
Du mille-pattier!
L’odeur du café!
Assis là, dans le froid,
Je regarde le matin.
Je suis seul, je suis roi
De ce monde incertain.
Dans cette vallée gelée,
Je ravive mon feu
Et l’odeur du café
Me parfume les yeux.
J’ai encore, devant moi,
Deux ou trois belles journées
Pour regarder en moi,
Ré-apprendre à m’aimer.
Je vais te retrouver,
Un soir, auprès du feu,
En train de faire griller
Des galettes et des œufs.
Je vais aller tout droit,
Au fond de la vallée.
C’est bizarre, mais le froid
Semble tout magnifier!
Assied-toi près de moi!
C’est quand je suis assis,
Tout posé et tranquille,
Que je me réunis
En un être gracile.
Quand je suis limité
Par des peurs imbéciles,
Je ne fais que flipper
Et redeviens servile.
Quand je suis congédié,
Hors de ma vie facile,
Je ne fais que ramer
Et deviens indocile.
C’est quand je suis posé,
Si léger, si tranquille,
Que je semble attirer
Des êtres moins futiles!
Sur le champ de bataille!
Je me demande!
Je me demande, parfois,
D’où me viennent ces idées
Qui n’en finissent pas
De se multiplier.
Je me demande, souvent,
Comment je peux graver,
Sur ce vélin si blanc,
Tous ces mots ciselés.
Je me demande, surtout,
Pourquoi te raconter
Ces histoires cheloues
Qui me font dégueuler.
Je me demande, alors,
Si je peux récolter
Des joies et des trésors
Qui sauront t’enchanter.
Je me demande, sans rire,
Si je peux rassembler
Tout ce que j’ai à dire,
En deux-trois mots serrés!
Ode à Tipouic!
Toi, je te connais,
Tel un cadeau reçu.
Vin qui, à jamais,
Restera un bon cru.
Tu es bien de moi,
Mon enfant de demain.
Au fond de ta voix,
Je retrouve mon refrain.
Si j’aime qui tu es,
Tu m’es si peu connu.
Tu grandis, en secret,
Et presque à mon insu.
Tu es bien de toi,
Tout bâti de tes mains.
A ce que je vois,
Tu t’élèves très bien.
Toi, je te connais,
Tel un cadeau reçu.
Je te garde à jamais,
En un cœur éperdu!