Dans les bayous!


Je cours après le sabbat,
Ma raison est folle.
Je m’étale, à chaque pas,
Ma vision est molle.

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Le Cri du Sang!

A vous, qui voulez tant vous amuser…


Je viens de parler à un proche
Qui se frappe le Covid.
Ce qu’il vit là, c’est vraiment moche.
Et ça le laisse livide!

Je ne ferai pas de reproches
Aux guerriers intrépides
Qui disent que, ça c’est du cinoche
Et au diable le Covid!

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La morale, c’est rétrograde!

La Morale, c’est rétrograde. C’est une sale bête qui s’accroche à ses pieds, alors qu’on lui allonge le coup, à force de tirer pour la faire avancer! On peut dire ça de beaucoup d’autres choses.

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Ah, les cons, tout un poème!







Si, au lieu d’être poli, on pouvait leur dire des trucs comme ça, aux cons:

« Neurone, neurone, tu es où? »
Je dis neurone au singulier car,
Visiblement, il n’y en a qu’un.
« Te voilà. Tu étais caché, vilain! »

— Tu te prends pour un loup,
Quand tu me regardes.
Mais, que veux-tu me dire,
Avec tes yeux de lapin?

— Allô, allô, allô, allô, allôôôô!!!!
Est-ce qu’il y a quelqu’un, là-haut?

— Apprendre à parler con,
Moi, je veux bien essayer,
Si c’est pour communiquer.
Mais tu ne seras pas satisfait,
Vois-tu, le monde est étrange!

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Le bel enfant, à dormir!

Il écoute le son léger
De son enfant qui respire.
Il se plaît à voyager,
Emporté par ses expires.

Il respire, le cœur léger,
De voir la vie s’assoupir.
Encore une nuit de gagnée,
Il se permet un sourire.

Il écoute le son léger
De son enfant qui respire.
Le petit n’est que moitié,
A protéger et servir!

Il voit ce son étranger
Qui commence à bien mûrir.
Bientôt, l’enfant va changer
Et continuer de grandir.

Il écoute le son léger
De son enfant qui respire.
L’enfant le fait exister,
C’est l’angelet-à-sourires!

Il pense à toutes ces années
Qui sont encore à venir.
Un bel enfant à aimer,
Avant qu’il ne veuille partir.

Il écoute le son léger
De son enfant qui respire.
L’enfant le fait voyager,
Et lui apprend à sourire.

Qu’est-ce que va lui annexer,
Le frêle enfant, à dormir?
Juste un peu de ses nuitées,
Ce n’est pas vraiment souffrir!

Il écoute le son léger
De son enfant qui respire.
Il se plaît à voyager,
Emporté par ses expires.

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Comme ils s’appellent moi!


Comme ils s’appellent moi
Et, moi, je voudrais toi,
L’amour est mal barré.
Avec eux, on a froid.
Il faut couper du bois,
Se mettre à travailler.

Ils ont un héritage.
Ils sont nés sans partage
Et comptent le rester.
La jeune fille en cage,
Qui compte les nuages,
S’appelle fiancée!

Mais à toucher du bois,
A trente-six fois par mois,
On est sous-évolué.
Alors, par-devers soi,
On les plaint, à mi-voix,
Avant de s’en aller.

Mais s’il fait le ménage
Et s’il veut le partage
Des difficiles années?
Peut-être qu’à l’usage,
Tu te rendras hommage
D’avoir voulu rester.

Moi, je m’appelle moi.
Toi, tu t’appelles moi.
C’est une riche idée.
Toi, tu veux, comme moi
Et comme les autres moi,
Être plus respectée!

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Alors, c’est mouif ou c’est bof?

— Tiens, je t’ai pris ça.
Je sais que tu aimes bien.
Mouif! Euh, merci.
— Ça veut dire quoi ça, mouif?
Ça veut dire ouaif.
— Et c’est quoi ça, ouaif?
Ouaif, ça veut dire bof
Et bof, ça veut dire non.
J’ai aimé, fut un temps.
Les goûts changent,
Tu devrais te renseigner.

— Bon, alors, c’est oui ou c’est bof?
— Eh bien, c’est plutôt bof,
Mais merci, quand même!

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A se chercher fortune!



A se chercher fortune,
Dans tout ce qui recèle,
On se construit des dunes,
On vit dans des poubelles.

La rivière devient brune,
La voilà qui ruisselle.
Adieu pépites et tunes,
On se palpe l’escarcelle!

Tiens, il pleut sur la dune.
Et les gouttes sont belles.
Perles, en larmes de lune!
Notre expert est formel.

Allons chercher fortune,
Tout là-haut, dans le ciel.
Par ces larmes de lune,
Que l’enfer se réveille!

Mais, c’est foutu! La lune
Ferme pour varicelle.
On a pollué la lune
Et le monde chancelle!

A se chercher fortune,
Dans tout ce qui recèle,
On a soif sur la dune
Et faim dans les poubelles.

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Sans divagues!


Une rivière qui glisse, un aval.
Un petit condensé de vagues.
Tout est fluide. Au loin, un fanal!
Mon esprit se tait, sans divagues.

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Le chat et le pigeon, fable!


Un modeste pigeon,
Posé sur sa branbranche,
Surveillait un chaton
Qui lui voulait nuisance.

Or, déjà, le chaton
Monte vite aux branbranches,
Bien trop près du cocon
Qui n’a aucune défense.

Un si gentil chaton
Devient une nuisance.
Car, vivant, le pigeon
Lui est comme une offense.

Déplacer la maison
Devient une évidence,
Car le petit chaton
Va gagner en puissance!

Un modeste pigeon,
Posé sur sa branbranche,
Surveillait un chaton,
Pas sorti de l’enfance.

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