Sous le regard des étoiles!


Il est assis, sur sa terrasse,
Là-haut, au delà des étoiles.
Là-haut, la nuit, le temps se lasse.
Il ne vient plus rien des étoiles!

Il est assis. De sa terrasse,
Là-haut, il regarde les étoiles.
Et son télescope l’embarrasse,
Il ne comprend rien aux étoiles.

Il est assis, sur sa terrasse,
Là-haut, par delà des étoiles.
Là-haut, la nuit, le temps s’efface.
Seule, la nuit se voile et dévoile.

Il est assis et le temps passe,
Il ne viendra rien des étoiles!
Il lorgne le bas de la terrasse,
S’en va, délaissant les étoiles.

Il est assis, sur sa terrasse,
Là-haut, tout au fond des étoiles.
Là-haut, la nuit, le temps se glace.
Alors, il regarde notre étoile!

Facebooktwitter

A genoux, dans le prétoire!


Dans la fosse, avec son bavard,
Tant sensé le protéger,
J’entends tonner des voix bizarres
Et je vois les murs trembler.

A genoux, au cœur du prétoire,
Je cris, d’un cœur éploré,
Il a bien fait et c’est notoire.
Pourquoi donc le faire céder?

Et dans la foule, c’est le bazar.
On demande le temps qu’il fait.
Pourquoi ce serait les busards
Qui jugent l’homme bien-fait?

Facebooktwitter

Les histoires pour émouvoir!

Les histoires pour émouvoir,
Je sais pas les transmuter.
En grattant dans mes tiroirs,
Je vais, peut-être, en trouver.

Tiens, j’ai écrit ça, ce soir,
Si tu veux la raconter.
C’est dans un autre crachoir
Que j’aime à la voir chanter!

Et notre histoire de ce soir
Va déjà nous envoûter.
Si elle va loin, dans le noir,
Qu’elle allume votre gaîté!

Les histoires pour émouvoir,
C’est bien, déjà, échanger.
Et, à plusieurs, c’est notoire,
Elles se sont améliorées.

Les histoires de désespoir,
C’est pour un public privé
Que je trahis, sans mémoire,
Car j’aime bien tout mélanger!

J’aime assembler, dans le noir,
La souffrance et la beauté.
J’aime le baiser du soir,
Le goût des larmes salées.

On vous a donné, ce soir,
Le meilleur que l’on avait.
J’aime ce moment bizarre,
Où on croit qu’on se connaît!

Facebooktwitter

Y a gourance!

Ah, bon dieu,
Quand j’y pense,
C’est beau comme un dimanche,
Ces années de navrance
Et de persécuta.

Oh, vain dieu,
Y’a gourance.
C’est beau comme une chance,
A être heureux d’avance,
Libre de l’idolât!

Facebooktwitter

Il n’y a qu’une seule voie!

Quelque soit notre démarche, on se retrouve toujours avec plus de questions que de réponses. C’est comme ça que ça marche, quand on vit ici. Je dois bien le comprendre pour adapter ma démarche. Je crois, c’est une vérité, ça tourne dans l’autre sens, tout simplement.

Facebooktwitter

A la va comme j’te pousse!



C’est comme cet orphelin,
Dedans la maison d’un riche,
Élevé avec du grain,
A la salade de pois chiches.

Ou encore ce turlupin
Qui danse comme une godiche
Et qui regarde dans les coins,
Quand il reçoit son bakchich.

Pourquoi pas ce philistin
Qui va quérir les auspices
Et qui ne doute de rien?
Pour lui, douter est un vice!

Combien de contemporains
Se font aveugles aux supplices?
Ils font pousser des gamins,
Sans terreau fertile et riche!

Facebooktwitter

Quand ça merglisse!


Quand les fées à grosses têtes se sont penchées,
Me demandant le vœu que je voulais, j’ai répondu:
« Je voudrais le vœu pour aider quand ça merglisse. »

Eh, c’est bon, j’étais bébé! Je disais ce que je voulais,
On ne me faisait pas encore chier avec mon français.

Des vœux, j’en envoie partout, j’en ai fait beaucoup.
Mon œil se met à se plisser, car ça va recommencer,
Signe des temps désolés, la grande leçon d’inanité.
Quelqu’un se met à chuter, car, pour lui, ça merglisse.

Mon stock de vœux va s’épuiser. Je réserve le dernier
Pour aider un de mes fils, quand, pour lui, ça merglisse!

Facebooktwitter

L’ange de la Destruction!


D’un coup de faux, en tournant,
L’ange coupe la tête du manant.

De sa faux à grand tranchant,
Il tranche la fesse du passant.

Il s’excite, en tournaillant,
Fend le bide du tout-venant.

A force de couper en tranches,
C’est sa raison qui calanche.

De sa faux au bout des manches,
Destruction prend sa revanche!

Facebooktwitter

Lettre à un demeuré!


Oh, viens-t’en, toi,
Le demeuré.
Que je te vois,
Miroir cassé!

De son beau nuage blanc,
L’ange tombe à terre, en criant.
La vérité des enfers
Le laisse sur son derrière.

Sur son beau cheval blanc,
L’ange tergiverse, en tremblant.
Si je cours à raz de terre,
Je serais près des enfers.

Sous ses longs cheveux tout blancs,
Le front de l’ange est souciant.
Mais qu’est-ce que va dire le père,
Si je ne défends pas ma mère?

Oh, tais-toi, toi,
Le demeuré.
Éteins ta voix,
Vise à côté!

Facebooktwitter

Alerte, un lape-poisse!


Un lape-poisse!
Crévindieu,
C’est la niasse.

Il défroisse
Vos aveux,
Vous en-nasse.

Un lape-poisse,
Nom de dieu,
C’est l’impasse.

Il vous froisse,
De ses yeux
Dégueulasses.

Un lape-poisse!
Sauve qui peut
Ou la nasse.

Facebooktwitter