En bon bouc-émissaire!


On dit le coupable victime, on change la victime en coupable.
Le tour est joué. Ce n’est pas envisageable et c’est bien arrivé.
D’abord, on voit ça de loin. Soudain, ça tombe là, juste à côté.
Alors, c’est bien arrivé, on a changé de victime et de coupable…

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Sur la route des leurres!



On ne peut voyager,
Sans se briser les ailes,
A l’envers de ses pieds.
Le temps est un rappel.

On se doit d’espérer
Des embruns, des douceurs,
Sur des dés à jeter.
Le temps attend son heure.

On se doit de rêver,
Bien avant le sommeil.
On se doit de penser,
Un peu mieux qu’une abeille.

On se doit d’exister,
Sans plus être menteur,
Dans la vraie vérité.
Ici et pas ailleurs!

On se doit de danser,
Dedans la ritournelle.
On se doit de rester,
Dans le temps éternel.

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You have a date!


Elle a rafraîchi l’ombre
Et puis changé de gants.
Son humeur reste sombre,
Quand elle dit: Je t’attend.

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En champion de la glande!




C’est fini, le boulot
Et on fait les corvées
Et, après, détente!

Là, c’est très bien.

Et on fuit le boulot,
On fait pas les corvées
Et, après, détente!

Là, c’est pas bien.

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Je parle avec mon âme!


Je parle avec mon âme,
Elle est de mes amis.
C’est elle, mon oriflame.
Moi, je suis son lundi.

J’ai parlé à mon âme,
Elle se sent appauvrie.
Je n’attise plus la flamme,
Je repense à lundi.

Je parle avec mon âme
Et j’en suis bien épris.
Je rechante sa gamme,
Je lui dis: A mardi!

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Son petit coeur en déroute!



Toi, tu remâches l’heure
Car tu as fait la croûte.
Des instants de bonheur,
Y’en a pas sur la route.
Il doit vite rentrer.

Si tu n’es pas docteur,
Pour toi, y’a aucun doute.
Cet enfant de malheur,
Il te les fera toutes.
Il doit se démerder.

Toi, tu moques ses douleurs.
Tu le laisses dans le doute
Et tu parles en vainqueur,
A chaque fois qu’il redoute.
Il ne sait pas t’aimer!

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Tu veux ou tu veux pas?



Tu ne veux pas entrer,
Tu ne veux pas sortir.
Tu ne veux pas rester,
Tu ne veux pas partir.

Tu ne veux pas pleurer,
Tu ne veux pas sourire.
Tu ne veux pas aimer,
Tu ne veux pas trahir.

Tu ne veux pas fermer,
Tu ne veux pas ouvrir.
Tu ne veux pas lâcher,
Tu ne veux pas tenir.

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Tu viens troubler la fête!


La valse qui nous liesse
Nous apprend à voler.
Elle est enchanteresse,
Elle fait aussi planer.

Toi, tu sèmes la discorde
Car tu veux commander.
Tu nages en plein désordre,
Tu vas nous faire échouer.

Cette place qui te reste
N’est pas encore assez.
Et, en pleine kermesse,
Tu viens tout décider.

Tu vois ça comme un ordre
Qu’on se doit d’écouter.
Je préfère me les mordre,
Plutôt que d’accepter.

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La ballade des canetons!


Un petit chemin
Mène à la rivière.
Et l’on voit passer
Et l’on voit passer.

Un petit chemin
Longe la rivière.
C’est un jour d’été,
C’est un jour d’été.

Trois petits canards
Ont suivi leur mère.
Ils vont se baigner,
Ils vont se baigner.

Trois petits canards
Cherchent la rivière.
Tous à cancaner,
Tous à cancaner.

C’est le temps du bain,
Pour les petits frères.
Ils vont s’amuser,
Ils vont s’amuser!

Trois petits canards
Nagent sur la rivière.
Et l’eau est sucrée
Et l’eau est sucrée.

Bientôt c’est demain,
Fredonne leur mère.
Le temps va passer,
Le temps va passer.

On l’entend de loin,
La voix de leur mère.
C’est un chant sacré,
C’est un chant sacré!

Il y’a du chambard,
Près de la rivière.
Que s’est-il passé,
Que s’est-il passé?

Trois petits canards
Appellent leur mère.
On en sait assez,
On en sait assez!

Trois petits canards
Ont perdu leur mère.
Le loup est passé,
Le loup est passé.

Trois petits canards
Pleurent des rivières.
Et l’eau est glacée
Et l’eau est glacée.

Un petit chemin
Mène à la rivière.
Et l’on voit passer
Et l’on voit passer.

Un petit chemin
Longe la rivière.
C’est un jour d’été,
C’est un jour d’été!

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