C’est la fête du slip!



J’ai trouvé un caleçon,
Accroché au buisson.
Un calebar bien pépère
Qui flottait dans les airs.

Un calebar de vieux con,
Grand comme une maison.
J’ai trouvé ça bizarre,
De marcher sans slibar.

Puis, j’ai dit aux nanas
De pas courir par là.
Puis, j’ai dit aux têtards :
« On ne sort pas, point-barre! »

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Elle fait trop rire, maman!


« Ouah! », c’est le cri de frayeur d’une femme affolée.
« Quoi? » répondent, en chœur, son mari et son aîné.
« Une souris, là! » dit la femme, du haut d’un tabouret.
« Pas grave, au chat de bosser! » lui dit son fils cadet.

« Ouah! », re-cri de frayeur de la même femme affolée
« Quoi? » demandent ceux qui savent qu’ils vont rigoler.
« Une araignée, là, là! » dit la mère, accrochée à son aîné.
« Où, je la vois pas. » dit, en se tordant, le vilain fils cadet.

Pas de commentaire, cette fois, de son mari courtois.

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Attention, homme-singe!



Tu as des chaussettes poilues
Qui te remontent jusqu’au cul.
Tu as de grands bras hirsus
Qui te servent de massue.
Que dire de ta raie du cul
Qui est un buisson touffu?

Tu es comme un singe velu,
Mais tu es blanc comme un cul.
Au camping des gens tout nus,
Tu vas exposer ce cul.
Mais tu es vite reconnu,
Ils s’enfuient tous par les rues!

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La bière du poète!

— Sais-tu ce qu’est : La Bière du Poète ?

Bien sûr, c’est un peu comme la Bière de Noël!

— Pas du tout, crétinet! Ce n’est rien qu’une bière toute bête.
C’est la bière que boit le poète, sur son balcon, quand il a été fécond.
Une bière qui remet le temps en place et qui re-remplit l’espace!
Prends-en une au frigo, si tu veux et viens me rejoindre!

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J’entends miauler, là!



Qu’est-ce qui te harcèle?
Que t’es-t’il arrivé,
Pour que, dans mes poubelles,
Tu viennes te cacher?

Si tu es un chat,
Un peu trop efflanqué,
Tu ressembles à un rat,
Complètement coincé!

Allez, sors de là,
Je vais te rassurer.
Je t’emmène chez moi,
Tu auras à bouffer!

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Si tu vis!



C’est ta règle d’or,
Oublier le temps.
Tu es bien plus fort,
A vivre l’instant!

Si tu vis encore,
Si tu vis vraiment,
Le passé, c’est mort,
Le futur absent!

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Quand je suis en rage!


Des fois, je suis un peu colère.
Juste un peu, pas beaucoup.

Je voudrais bouffer les pattes de la Tour Eiffel,
Comme si c’était du papier.
Histoire de dire que ce n’est pas un colosse
Et que moi, je vais la crever!


Ça m’arrive, ça m’arrive!

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