
Comment faire sa vaisselle,
Au-dessus d’un charnier
Et sortir les poubelles,
Sans ne rien remarquer?
S’en battre les aisselles,
Ne vouloir rien changer.
Dire que la vie est belle,
Laisser les autres crever!
To Pierre-Pierro, Correspondances
Un sourire, un poème!
« Ouah! », c’est le cri de frayeur d’une femme affolée.
« Quoi? » répondent, en chœur, son mari et son aîné.
« Une souris, là! » dit la femme, du haut d’un tabouret.
« Pas grave, au chat de bosser! » lui dit son fils cadet.
« Ouah! », re-cri de frayeur de la même femme affolée
« Quoi? » demandent ceux qui savent qu’ils vont rigoler.
« Une araignée, là, là! » dit la mère, accrochée à son aîné.
« Où, je la vois pas. » dit, en se tordant, le vilain fils cadet.
Pas de commentaire, cette fois, de son mari courtois.
Tu as des chaussettes poilues
Qui te remontent jusqu’au cul.
Tu as de grands bras hirsus
Qui te servent de massue.
Que dire de ta raie du cul
Qui est un buisson touffu?
Tu es comme un singe velu,
Mais tu es blanc comme un cul.
Au camping des gens tout nus,
Tu vas exposer ce cul.
Mais tu es vite reconnu,
Ils s’enfuient tous par les rues!
— Sais-tu ce qu’est : La Bière du Poète ?
— Bien sûr, c’est un peu comme la Bière de Noël!
— Pas du tout, crétinet! Ce n’est rien qu’une bière toute bête.
C’est la bière que boit le poète, sur son balcon, quand il a été fécond.
Une bière qui remet le temps en place et qui re-remplit l’espace!
Prends-en une au frigo, si tu veux et viens me rejoindre!