Dans toutes tes affaires, tu es ton propre complice.
Boursicoter avec le temps, c’est re-plumer un faisan!
Si l’horreur avait un frère, il s’appellerait Homicide!
To Pierre-Pierro, Correspondances
Un sourire, un poème!
Pilum et Rectum s’enfonçaient dans les bois.
Pilum et Rectum étaient des êtres aux abois.
C’étaient deux adeptes émérites du Parasitât.
Trouver une proie de grand format, pour ne pas la rater.
Sur cette voie, à cet endroit, ils guettèrent leur proie.
Attendre, en samouraï, jusqu’au bout de l’été.
Un sanglier passe. Les deux, pile poil, bondissent.
Pilum s’accroche à un poil et Rectum glisse!
Pilum boit jusqu’à plus soif. Rectum l’a dans le rectum.
L’histoire s’arrête là, pour ce parasite de nos bois.
« Les aventures de Tic et Puce! », qui aurait regardé?
Rame encore, matelot.
Rame encore, matelot.
Matelot, rame encore!
Des horizons fermés.
Des manières policées,
Exsangues de vérité.
Rame encore, matelot.
Rame encore, matelot.
Matelot, rame encore!
J’ai l’ire à fleur de peau.
J’ai l’hydre dans les os.
Je redeviens bestiau!
Rame encore, matelot.
Rame encore, matelot.
Matelot, rame encore!
Redevenir bestial.
Protèger le normal
D’une vie animale!
Rame encore, matelot.
Rame encore, matelot.
Matelot, rame l’eau!
Il était assis dans la flaque, une jambe repliée.
Trempé, le dos et le crâne collés à la paroi.
Il tenait son fusil serré contre lui, en bouclier.
Sa bouche est restée fermée et ses yeux effarés.
Alors, son grand cri de peur ne s’est pas échappé.
Il était jeune, très jeune. Il était en apnée!
La trace laissée par la balle, sur son casque,
Brillait, contrastant avec sa pâleur griffée.
Son casque, il l’avait remis immédiatement.
Regarde-moi, regarde-moi!
Ce que tu dois faire, c’est respirer.
Respire, respire doucement!