Mascarade!

Homme de pouvoir,
Enlève ton masque.
Montre, fais nous voir
Quel est ton dessein!

Homme du pouvoir,
Enlève ton casque.
Montre, fais nous voir
Que tu es humain!

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Dans l’âtre!

C’est quand la chaleur
Devient plus intense,
Démons, qu’il est l’heure
D’entrer dans la danse!

C’est quand la couleur
Se mire dans nos yeux,
Que vient la douceur,
Le cadeau du feu!

Ce feu n’est pas mordant.
Il est plutôt passif.
Il est donnant-donnant.
Il n’est pas agressif!

Il ne peut s’échapper.
Il est bien contenu.
Il vous a réchauffé.
Il vous a peu mordu!

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A quoi bon?

On a beau dire tout ce que l’on pourra,
Les gens trop blessés ne nous entendent pas.
On a beau faire tout ce que l’on pourra,
Les gens trop blessés, on n’les sauve pas!

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Un homme-lige!

C’est une évidence,
Ma vie est à moi.
Pas besoin de chance,
Je suis déjà roi.

Ce royaume immense
N’appartient qu’à moi.
Quand je suis en transes,
Je suis juste et droit.

Roi de mes dimanches,
De mes terres à moi,
Un jour d’errance,
Je tombe sur toi.

Tu boites et tu penches.
Tu es de guingois.
Ton chagrin intense,
Se gausse de toi.

Pourquoi les urgences?
C’est n’importe quoi.
De toute évidence,
Pas besoin de ça!

Tais ce que tu penses
Et écoute moi.
Et que ton silence
Eclaire ma voix.

Et de cette outrance
Qui s’empare de toi,
C’est par la patience,
Que tu guériras!

Vassal en souffrance,
Demeure près de moi.
Et, en l’occurrence,
Je prends soin de toi.

Plus qu’une allégeance,
Un monceau de droits.
De tes terres, l’absence,
Tu ne regrettes pas!

Et toute cette engeance
Qui se rit de toi,
Verra la vengeance,
Colère de ton roi!

Moi, j’ai de la chance.
Un sujet comme toi
Est à l’évidence,
Un autre comme moi!

Je prends des vacances.
Je vais dans les bois.
Et pour la régence,
J’ai pensé à toi!

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Une Âme en peine!

Crois-tu qu’il y a un fantôme ici?
Faut-il vraiment y croire, pour les voir?
Dis-moi, comment peut-on le savoir?
Est-ce qu’ils ne sont qu’à moitié ici?
Que faire pour qu’on les identifie?

Les frissons frileux se multiplient.
Par les portes qui claquent et re-claquent.
Ce qui s’enclenche, tombe et se détraque.
Par le mauvais sommeil de nos nuits!
Et ne pas être seul dans son lit.

Mais, où se cache-t’il, en ce moment?
Je ne sais pas. Où veux-tu qu’il soit?
J’ai bien peur qu’il ne se montre pas.
Ici, c’est chez lui, visiblement.
Il se cache dans un coin, pour l’instant.

Sa pauvre vie commence le soir, tard.
Je pense qu’il a vraiment la vie dure.
Ce sont les murmures qui m’en rendent sûr!
Si tu veux, toujours, vraiment savoir,
Va donc regarder dans le placard!

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La petite vieille!

Que fait, sur la route, cette vieille éclopée?

Elle s’efforce à marcher comme nous, sans doute.
Pour aller plus loin que le bout de son nez
Et, pour une fois, mettre l’ennui en déroute!

Elle prend la lumière et va s’oxygéner.
L’air du temps, c’est dehors qu’on le sent, en fait.
La vieille est, peut-être, limitée par ses pieds.

Mais les alouettes chantent encore à sa tête!

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Le chant des sirènes!

Tant et tant de marins,
Et tant de capitaines,
Séduits par le refrain
De la jolie sirène!

Marins et capitaines
Disparaissent dans la nuit.
Rien ne nous les ramène.
La sirène les a pris!

Tu es un phénomène!
Tu as de l’appétit.
Combien d’hommes, sirène,
Entasse-tu dans ton lit?

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Mélangeons les couleurs!

Quelles seraient les couleurs de la vie?

Moi, je dirais du vert et parfois du gris.
Du gris quand on se trouve pris dans ses affaires.
De ce vert qui vous réchauffe et vous réjouit.
Ce vert-chaleur qui vous fait aimer la terre!

Dans le vert, se mêlent le bleu et le jaune.
Ajoutons quelques pétales de rouge!
Avec ce qui est ou n’est pas aphone,
La Vie, avec ce qui bouge et ne bouge.




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Vert sur pierre!

Quand on repeint sa chaumière,
Aux couleurs de l’été,
C’est de chaume et puis de vert,
Qu’il faudrait s’équiper!

C’est tout auprès de toi, pierre,
Que, moi, je veux rester.
Avec des fleurs et le vert,
Que deviendrait la pierre
Dans les yeux d’un jardinier?

Une partie du toujours beau,
Toujours lié à du vert.
Et pour appuyer son dos,
La muraille de pierre!

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