
Tu voulais m’offrir un truc pour me remercier.
Tu t’es pointé ici et tu m’as donné un paquet.
Tu es vite reparti. Je fais pareil, de mon côté.
To Pierre-Pierro, Correspondances
Un sourire, un poème!
Je ne sais pas comment
J’ai perdu mon emprise.
Le grand carnéodent
Est sorti dans la brise!
Peut-être, la vue de sang
Est une odeur exquise.
Peut-être, je suis vraiment
Un loup aux incisives.
Hier, j’étais, bon temps,
Dans une humeur exquise.
Tu as montré tes dents,
Sans une raison précise.
Quand Carnéo me défend,
Il ne lâche pas sa prise.
Tu as parlé trop longtemps.
Je te tais, je te brise.
Je ne sais pas comment
J’ai repris mon emprise.
Vas-y plus doucement,
Car Carnéo te prise!
Quelques citations encore un peu imprécises:
— Cette fontaine qui s’écoule de moi m’enrichit car, si elle va vers toi, elle me revient toujours.
— On m’a dit: « Ton regard est tendre et se veut doux, tu apprends la patience. Continue toujours! »
— Comme un écho, il en reste toujours et c’est ça, l’essence, le cœur chantant de l’amour…
Il fait dehors, dans la maison,
Le silence a éteint les braises.
Rien ne viendra de l’horizon,
Prédit le fantôme, sur sa chaise.
Un grand vide entoure la maison.
Un froid des os que rien n’apaise
Vient te susurrer l’abandon
Et te laisse, glacé, sur ta chaise.
Encore une journée sans raisons,
On dirait que ces temps te pèsent.
Tout est frigide, dans la maison.
Le froid au cœur devient balèze!