La nuit du Rougarou!


Je ne sais pas comment
J’ai perdu mon emprise.
Le grand carnéodent
Est sorti dans la brise!

Peut-être, la vue de sang
Est une odeur exquise.
Peut-être, je suis vraiment
Un loup aux incisives.

Hier, j’étais, bon temps,
Dans une humeur exquise.
Tu as montré tes dents,
Sans une raison précise.

Quand Carnéo me défend,
Il ne lâche pas sa prise.
Tu as parlé trop longtemps.
Je te tais, je te brise.

Je ne sais pas comment
J’ai repris mon emprise.
Vas-y plus doucement,
Car Carnéo te prise!

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Mon empreinte est humaine!


Je ne veux pas aller là-bas
Car je ne veux pas de problème.
Mais, si là-bas n’existe pas,
Que sont ces cailloux que tu sèmes?

Je ne viendrai pas avec toi,
Pour y lorgner le phénomène.
Ça, je l’ai déjà fait une fois,
Je reste incrusté dans la scène!

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Quid de la tendresse?


Quelques citations encore un peu imprécises:

— Cette fontaine qui s’écoule de moi m’enrichit car, si elle va vers toi, elle me revient toujours.
— On m’a dit: « Ton regard est tendre et se veut doux, tu apprends la patience. Continue toujours! »
— Comme un écho, il en reste toujours et c’est ça, l’essence, le cœur chantant de l’amour…

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Un fantôme, sur sa chaise!


Il fait dehors, dans la maison,
Le silence a éteint les braises.
Rien ne viendra de l’horizon,
Prédit le fantôme, sur sa chaise.

Un grand vide entoure la maison.
Un froid des os que rien n’apaise
Vient te susurrer l’abandon
Et te laisse, glacé, sur ta chaise.

Encore une journée sans raisons,
On dirait que ces temps te pèsent.
Tout est frigide, dans la maison.
Le froid au cœur devient balèze!


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C’est un dégoût de vivre!


C’est un dégoût de vivre,
Une angoisse prolétaire.
De quoi laisser son livre
Et se mettre à l’éther.

C’est un dégoût de vivre,
Dans des temps ordinaires.
Se renaître et poursuivre,
Dans un monde de chimères!

Ah, se retrouver libre
Et rester sans affaires!
Re-parapher le livre,
Ce besoin populaire!

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Il s’invente des jeux!


Il s’invente des jeux,
A partager.

Il s’invente des nœuds,
A démêler.
Il s’invente des vieux,
A consulter.

Il s’invente des œufs,
A piétiner.
Il s’invente des vœux,
A colporter.

Il s’invente du feu,
Pour réchauffer.
Il s’invente des cieux,
A inventer.

Il s’invente des jeux,
Pour s’amuser!

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Dés que tu es en oblique!


C’était un moment magique
Qui te donne l’air d’avancer,
Bien que tu restes statique.

C’était un instant critique,
Quand tu t’es débarrassé
De la folle pensée unique.

C’était un temps pacifique
Qui va se recommencer,
Dés que tu es en oblique!

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