
Il arrive, des fois, que des fils s’assassinent.
Trois mots, sur la mère, d’un goût plus que douteux.
Ils se comportent, là, comme des machines.
Les parents devraient se sentir honteux!
To Pierre-Pierro, Correspondances
Un sourire, un poème!
Du sang de navet,
Dans un cœur docile.
De petits regrets,
Une vie facile!
Un coup de stylet,
Dans ce cœur fragile.
Elle part à jamais,
Tu deviens fébrile.
Ce maudit gibet
Ne tient qu’à un fil.
Devant, il n’y a rien
Que du temps stupide!
Un coup de stylet,
Sur la veine-suicide.
La vie du navet
Ne tient qu’à un fil!
Vois ces gamins qui dansent…
Vois ces gamins qui dansent.
Légers, ils sont en transe.
C’est tout, en eux, qui danse!
Vois ces gamins qui dansent…
A les voir, t’as tout compris
Et tu veux danser, aussi.
Alors, la ronde s’agrandit!
Venez, les gamins dansent.
Laissons, là, la vie austère
Et vivons cette danse légère.
Dansons dans la lumière!
Vois ces gamins qui dansent…
Venez, les gamins dansent!
Flic, plic, flop, plop!
Ecoutez-ça, mes enfants.
C’est le son des gouttes de sang.
Flic, plic, flop, plop!
Et chaque goutte de sang
Fait un son, pareil-différent.
Flic, plic, flop, plop!
Ce n’est pas un bruit rassurant.
Cela nous oppresse longtemps.
Flic, plic, flop, plop!
On sait que, dorénavant,
En manquera un, dans le champ!
Flic, plic, flop, plop!
Flip, plip, flop, plop!