En route!

Boitant, à la traîne,
On a cheminé.
Une vie bohème,
Sans vraiment bouger!

Être capitaine,
De ce grand voilier.
Savoir dire « Je t’aime! »,
Pouvoir le chanter!

Curieux phénomène
Que la destinée!
S’apprécier soi-même,
Se vouloir entier.

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Comment vous dire?

Vous dire tout et ses semblants.
Dire, sans en parler vraiment
Et vouloir se contredire!

Sans avoir l’air de le dire,
Le dire au premier soupir.
Vouloir vous en parler avant!

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Fils de p…!

Il arrive, des fois, que des fils s’assassinent.
Trois mots, sur la mère, d’un goût plus que douteux.
Ils se comportent, là, comme des machines.
Les parents devraient se sentir honteux!

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Allez, on joue!


On fonce vers la case-fuite,
En guerrier chimérique.
Les pleurs nous racornissent.
On ne vit que l’été.
On n’est jamais entier,
Toujours, en case-départ.

Quel est ce jeu qui pique?
Mais, quel est son principe?
Pour qu’en accros héroïques,
On ne fasse plus qu’y jouer!

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Pose-toi, un peu!

Du sang de navet,
Dans un cœur docile.
De petits regrets,
Une vie facile!

Un coup de stylet,
Dans ce cœur fragile.
Elle part à jamais,
Tu deviens fébrile.

Ce maudit gibet
Ne tient qu’à un fil.
Devant, il n’y a rien
Que du temps stupide!

Un coup de stylet,
Sur la veine-suicide.
La vie du navet
Ne tient qu’à un fil!

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Comment va mon père?



Il n’est plus là. Sa tête s’est vidée.
Plus rien ne s’ancre dans sa mémoire.
Il a gardé, comme une nécessité,
Une image de toi et ton prénom.
Mais il ne réagira pas, plus jamais!

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Matutinal!

Ton réveil-semaine
T’envoie à la peine.
Tu es, déjà, bien en retard.

Puis, tu franchis la porte,
Dans la lumière forte.
Ton ombre reste dans le noir.

Tu avances, en bête morte
Et tu te cohortes
Vers ton nouveau boulot-placard.

Au bout de la semaine,
Comme en fin de peine,
Tu te désenglues du brouillard!

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Une fêlure au bocal!

Une fêlure, c’est une cassure.
A jamais du plein, la rupture!
Un bol fêlé ne fait pas un son pur.
Il faut le consolider, à l’or dur.

Soyez doux et patients, avec ces gens-là!

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