J’en connais qui ne sauraient vivre Que dans un monde aux êtres sensibles. J’en connais qui ne sauraient vivre Que dans un monde aux belles âmes vives.
Il y en a qui n’ont pas peur de vivre, De ressentir, en êtres sensibles. Il y en a qui n’ont pas peur de vivre, Avec, sur leurs joues, des larmes vives!
Sur tes pattes arrières, Le menton bien haut, Tu descends sur terre, Dans ton caniveau.
La première araire, Le premier sillon. Un grand ver de terre Fonce vers l’horizon!
La grande fourmilière Et puis les marmots! En buvant ta bière, Tu ris comme un veau.
Ton rire de mainate Résonne bien haut. Et à quatre pattes, Tu marches de nouveau! . Tu te prends une bombe, Maladie de peau! On grave sur ta tombe, Le mot collabo.
Sur tes pattes arrières, Le menton bien haut, Tu descends sur terre, Dans ton caniveau.