De l’arbre-source!

Je veux te remercier,
Douce bruine salutaire.
Par toi, le ciel est eau,
Puis l’eau est arbre.

Comme l’arbre est eau,
L’eau devient ciel.
Et la gloire de l’arbre
Se répand sur la terre!

L’arbre protège la vie
Qui, sous l’arbre, musarde.
Alors, l’homme regarde
Le bonheur d’être en vie!

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C’est magnifique!


L’insecte tord ses élytres et ses ailes-harpes s’étirent.
Il vibre, alors, comme une crécelle, réveillant les vivants.
Puis, ce sont des notes de couleur, vertes de douceur.
D’autres insectes vibrent aussi, d’abord à contretemps.
C’est un peu comme un livre sur la mémoire du temps!
L’arbre est comme enguirlandé par cette belle lumière.
Le ciel est à l’envers et les étoiles emplissent l’arbre.

La terre est ciel, le ciel est sur la terre!

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Sur le fil!



Tu es un peu moins fébrile,
Quand tu es sur le fil!

Il n’y a plus rien de facile,
Quand tu es sur le fil!

Tu n’es plus du tout agile,
Quand tu es sur le fil!

Tu n’es plus du tout gracile,
Quand tu es sur le fil!

Tu deviens bien moins docile,
Quand tu es sur le fil!

Tu te sens bien trop fragile,
Tu t’accroches à ton fil!

On te condamne à l’exil,
Quand tu es sur le fil!

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Ton ombre!


Je ne suis que ton ombre,
Ton côté noir et sombre.

Je ne suis que ton ombre,
Ton côté noir et privé.
Je te suis, comme ton ombre,
Parce que tu es ma moitié!

Je ne suis que ton ombre,
Ton côté noir et sombre!

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Le diable n’a pas d’associé!



Le diable nous a reçus,
Dans son bureau officiel.
Le diable est un m’as-tu-vu
Qui aime trop faire chier le ciel.
Plus cravaté que velu,
Il s’est construit un gratte-ciel!

De nos malheurs, que veux-tu,
C’est celui qui fait son miel.
Et de nos peurs absolues,
Il en rit, jusqu’aux aisselles.
De nos erreurs de tordus,
Le diable remercie le ciel!

Le diable est un parvenu,
Le seul dealer officiel.
Il vend à tous, qui l’eut cru,
De pleins tombereaux de fiel.
Il règne, en maître absolu,
Sur une vie artificielle!

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A tes pieds!

Les rigueurs d’un autre âge,
Le sauf-conduit de l’âge,
L’agenda trafiqué.

Un pignon sans jambage
Qui parle de naufrages
Et de morts acceptées!

Et, ironie finale,
Désormais, le fanal
Éclaire un peu tes pieds!

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Naomé-ta, Atéparo!


Rappelle-toi qui tu es, Atéparo!



Naomé-ta, Atéparo!

Voilà la joie, les peines,
Les moments propices.
Voici le chien, les chaînes,
Les paroles complices.
Les amours et les haines,
Le charmant supplice.
Afin que te conviennent
La vie et ses délices!

Naomé-ta, Atéparo!



Atéparo signifie : « Celui qui part! »

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Tout passe!

Le vent brasse les grands arbres aux doigts griffus.
Les feuilles tombées embrasent le sol moussu.
Le geai annonce la venue d’un intrus.
Le vert manque au charme de l’été vaincu!

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On vous voit!

Vous vous cachez sous l’immaculé du blanc.
Il faut une machine à laver.

Vous commencez à devenir transparent,
A force de vous délayer.

Vous auriez pu être un peu plus émouvant,
Que cela n’aurait rien changé!

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