A chanter les cons!


On dit que mes oignons,
Paraît-il, ont poussé.
On dit que ma maison
Est bien trop calfeutrée.
On dit, sur tous les tons,
Qu’on devrait m’enfermer.

Laissez-là mes oignons.
Allez vite grillager
Votre tête de con.
Restez-y, emmurés!

On dit que ma chanson
Est bien trop compliquée.
On dit que mes arpions
Continuent de pousser.
On dit aussi, passons,
Que je suis trop privé.

Las, pour chanter les cons,
Il faut taper du pied.
Je ne parle pas aux cons,
A part pour les moquer!

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La drôle de vie de Joseph Béley!



Tout près du feu du soir,
Lorsque Joseph Béley
S’asseyait dans le noir,
Nous, on se rapprochait.

Il avait le front plat
Et du sang de navet.
On ne le comptait pas,
Monsieur Joseph Béley.

Mais quand venait le soir,
Lorsque Joseph bêlait
Ses histoires dans le noir,
Nous tous, on l’écoutait.

Il était haut du col,
Avec des yeux d’effraie.
De ceux qui n’ont pas d’bol,
Ceux qui ont des regrets.

Quand il parlait d’espoir,
Monsieur Joseph Béley,
Il effaçait le noir
Et il nous rassurait.

On ne le connaît pas,
Monsieur Joseph Béley.
Mis à part ses histoires,
Il a trop de secrets!

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Plaise au Ciel!



Plaise au Ciel
Que j’ouvre les fenêtres
Et accède au merveilleux.

Plaise au Ciel
Que je tourne la tête
Et te regarde dans les yeux.

Plaise au Ciel
De nous vivre et renaître,
Dans un monde aventureux!

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La double vie d’Olange Robic!


Autre est Olange Robic,
Il est démon et ange.
L’âme d’Olange est critique.
L’âme de Robic, échange.

Ce n’est pas très pratique
D’être démon et ange.
C’est une affaire clinique,
Un truc qui nous dérange.

Mais, dans Olange Robic,
Le partage est étrange.
Pas de combat critique,
Entre démon et ange.

Et quand Olange s’abdique,
Là, Robic se dérange.
Et quand Robic se fange,
C’est Olange qui rapplique.

Entre eux deux, ils forniquent,
Se mêlent et s’en arrangent.
C’est une danse de moustiques,
Dans une version étrange!

Et, quand Olange Robic
Deviendra le mélange,
Il sera moins critique,
Il sera plus échange!

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La légende de VanMcTong!


Jean VanMcTong
Est un birman,
Avec des tongs
Et un turban.

Jean VanMcTong
S’est fait amant
Et mâche-tongs,
Pour deux-trois francs.

Jean VanMcTong
Est amusant.
Il chie les bombes
Qu’il a dedans.

Jean VanMcTong
Est un birman,
Avec des tongs
Et un turban.

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Des fins de rêves indigestes!


Échapper aux cannibales,
Se paralyser de flippe.
Se retrouver à cheval,
Avoir oublié son slip!

Être le prince du bal
Et se retrouver en rut.
Puis parler au principal,
En tremblotant dans son fute.

Se retrouver sur la paille,
De ce cochon que l’on bute.
Et puis perdre ses entrailles.
Et ce, sans faire la culbute.

Patauger dans le canal,
Cherchant sa règle à principes.
Et revenir du Népal,
Pour forniquer dans l’œdipe!


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Le visage de Tarace!

Le visage de Tarace
A des reflets variolés.
Avec le temps qui passe,
Il semble se tuméfier.

Dedans, c’est dégueulasse.
C’est un bordel compliqué.
Las, Tarace a l’audace
De retourner s’y cacher.

Le visage de Tarace
Me semble un peu fatigué.
Il joue devant la glace,
Mais n’ose pas se regarder!

Avec le temps qui passe,
Ça ne va pas s’arranger.
Son train le laisse sur place,
Il fait tout pour le rater.

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Je ne peux rien pour toi!



Je ne peux rien pour toi,
Si tu ne veux pas t’aider.
Je ne peux rien pour toi,
Si tu préfères piétiner.

Je ne peux rien pour toi,
Si tu préfères t’enterrer.
Je ne peux rien pour toi,
A part me re-vacciner.

Je ne viens par vers toi,
Pour te laisser m’insulter.
Je te renvoie chez toi,
Tu ne sais pas t’excuser!

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Né dans un cercueil!


Je ne suis pas encore sorti
Que c’est déjà: « Ferme ta gueule!
Qu’est-ce que tu as fait, abruti? »
Je suis né dans un cercueil.

Je ne suis pas encore entré,
J’attends là-devant, tout seul.
Encore heureux que c’est l’été,
Je tremble comme un épagneul.

Aujourd’hui, je suis allongé
Et on va me laisser seul.
Je ne suis pas encore sevré
Que c’est ma soirée de deuil!

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