On dit que mes oignons,
Paraît-il, ont poussé.
On dit que ma maison
Est bien trop calfeutrée.
On dit, sur tous les tons,
Qu’on devrait m’enfermer.
Laissez-là mes oignons.
Allez vite grillager
Votre tête de con.
Restez-y, emmurés!
On dit que ma chanson
Est bien trop compliquée.
On dit que mes arpions
Continuent de pousser.
On dit aussi, passons,
Que je suis trop privé.
Las, pour chanter les cons,
Il faut taper du pied.
Je ne parle pas aux cons,
A part pour les moquer!