Dans un vent de silence!


Je me suis habillé
D’un grand vent de silence.
Et ce vent enchanté
M’a donné ses nuances.

Je me suis habitué
A trop de complaisance.
Mais, le vent enchanté
Me lave de toute offense.

Je me suis exposé
Au grand vent du silence.
Alors, toutes mes années
Sont parties, sans souffrance.

Je me suis habité
De tant de négligence.
Mais, le vent enchanté
Revient comme une transe.

Je me suis invité
Au grand bal du silence.
Et ce vent enchanté
Vient donner la cadence!

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C’est un ghost ridé!

C’est un ghost ridé, habillé d’une peau rance.
Le flux des années a frappé son essence.

C’est un ghost ridé, abîmé de souffrance.
Le flot des années l’a laissé en errance.

C’est un ghost ridé, habité de silence.
Le fil des années le ramène en enfance.

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Il s’agit de l’Ange Noir!


C’est sa marque de fabrique,
C’est lui qui est passé.
Sous ses airs angéliques,
C’est toujours un damné.

Ce désert désertique,
C’est lui qui l’a pelé.
C’est sa marque de fabrique.
Il ne va rien laisser!

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En des Tréfonds bohêmes!



Tu t’échines, dans les mines
De ton Enfer privé.
Et puis, tu te lamines,
En marchant sur tes pieds.

Ta petite voisine
Recommence à trembler
Et, quand tu l’examines,
Elle ne peut plus bouger.

L’objet que tu usines
Vient de ce minerai.
Ta petite combine
Va pouvoir opérer.

Ta petite voisine
Ne peut plus respirer
Et, contre ta poitrine,
Tu la tiens, bien serré.

Tu forges, au fond des mines,
Un anneau porte-clefs.
L’anneau sur ta poitrine,
Tu peux enfin monter.

Ta petite voisine
N’est plus rien qu’une poupée.
Tu l’abandonnes aux mines,
Elle ne peut plus t’aider.

De l’air dans tes narines
Et tu peux exister.
Tu t’assois sur une mine
Et te mets à penser.

Ta petite voisine
Vient te récupérer.
Elle lorgne vers les mines
Et voudrait bien rentrer.

Tu rêvasses, dans les ruines
De ton Enfer secret.
Tu le ré-examines
Et prévois d’y rester!

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