J’y travaille!



J’y travaille,
Avec mes mains en braille
Qui ne savent plus que.

J’y travaille,
Avec de la mitraille
Dans le fond de mes yeux.

J’y travaille,
Avec, dans les entrailles,
Un genre de chien peureux.

J’y travaille!

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C’est l’envers de l’échelle!


T’entends le vent crier.
Alors, tu jézabèles
Et tu te fais cruel.
Tu veux le voir tomber.

C’est fréquent, c’est foncier.
C’est l’envers de l’échelle.
Et quand on décibèle,
On veut tout voir céder.

T’entends l’air respirer.
Alors, tu jézabèles
Et redeviens cruel.
Tu voudrais l’effacer.

C’est fréquent, c’est foncier.
C’est l’envers de l’échelle.
Et ça laisse des séquelles,
On ne sait pas soigner.

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La cagne du forçat!


Il faut se forçater, se lever fin de nuit
Et aller courater au boulot, dés lundi.

Il faut se formater, se jeter dans l’oubli
Et bien se corceter de toute la panoplie.

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Je comprends pas la peine!


Je me souviens du temps
Où quand j’étais venu,
Pour parler sur ta scène.

J’étais un peu tout blanc,
Mais je t’ai défendu.
Je comprends pas la peine.

J’ai du être brillant,
Je les ai convaincu.
J’ai pleuré la semaine.

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Par l’enfer de moi!


Par l’enfer de moi,
Je tremble et j’ai froid,
En montant l’escalier.

Par l’enfer de moi,
Je pense et je crois
A des choses insensées.

Par l’enfer de moi,
Le vent, au beffroi,
Souffle le chandelier.

Par l’enfer de moi,
Je suis sur les toits
Et la cour est pavée.

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