Tu n’écoutes plus les vieux!

Tu n’écoutes plus les vieux.
Leurs pensées sont sans importance car tu ne les penses pas.
Tu as de la peine pour eux; du moment qu’ils t’emmerdent pas.
Tu n’écoutes plus les vieux.

Facebooktwitter

Ce n’est pas un musée!


Il faut s’autoriser à revisiter son cérébral. Ce n’est pas un musée.
Il n’y a pas la photo des grands-pères, arrières qui étaient arriérés.
Le plus loin, ça revient de l’enfance, de quand tu as gravé ton bâton,
Avec ton opinel, sans te couper les doigts et t’étais content du temps.

Facebooktwitter

Cette clef est mon droit!


Je devais le croire et je le crois encore.
Il ne reste que poussière. J’aperçois la commode, la clef.
Cette clef est mon droit sur ce tiroir fermé.
Je devais le croire et je le crois encore.

Facebooktwitter

Comme une faute de traversin!


Elle venait prier dans son coin
L’oiseau se fait entendre bien
On sentait bien l’odeur du foin
Entends-tu la fleur se pavane

Il était comme un jour de juin
Un peu dimanche et incertain
On entendait moudre le grain
Entends-tu au loin la sardane

D’eux deux il est né un gamin
Comme une faute de traversin
Il était bon comme le bon pain
Entends-tu l’enfant est malade

Facebooktwitter

La main aux marguerites!


J’ai traversé le champ
Car je suis en balade
La main aux marguerites

J’ai traversé le vent
Quand il se fait tornade
Que la mort est sa suite

J’ai traversé le temps
Car le temps s’escalade
Il ne peut aller vite

J’ai retrouvé l’enfant
Ma vision se dégrade
J’avance tel un termite

J’ai traversé le champ
Car je suis en balade
La main aux marguerites

Facebooktwitter

Une histoire de rencontre!


Si une rencontre est ce qu’elle est, elle ne doit rien au hasard.
Au début, je les crois pas trop, les gens, encore moins les enfants.
Si une rencontre est ce qu’elle est, elle ne doit rien au hasard.

Facebooktwitter

Cette fois où moi, à 17 ans!

J’ai retrouvé la chapelle, cette fois où moi, à 17 ans.
Mon ombre était là, si mince, si pâle, elle attendait.
On s’est rencontré sous la blanche et frêle lumière.
Un vitrail automnal éclairait pour mouiller la pierre.
Le temps s’est figé; j’ai repris mon pas vers la ville.

Facebooktwitter