
Ce matin, j’ai semé
Une perle d’espoir.
Le grand carabinier
Regardait autre part.
Une perle de rosée,
Pour blanchir la mémoire.
Le grand caravanier
La transmet, sans retard!
To Pierre-Pierro, Correspondances
Un sourire, un poème!
Un très beau cheval blanc
Vient gratter, doucement,
La porte de ma chaumine.
Il m’emporte, à l’instant,
En un détour de vent,
Devant chez ma voisine.
Un très beau nuage blanc
Enveloppe le moment,
Je sens que ça vagine.
Et cette envie d’enfants
Re-définit le temps,
Car voilà qu’on pouline.
Un vilain carré blanc
Vient barrer, nuitamment,
La porte de sa cuisine.
Je fais le chien méchant,
Protégeant cet auvent
Où s’affaire la voisine.
Ce n’est pas un porc-épic dans du chewing-gum.
C’est un sanglier qui vient de se baigner.
Dans sa culture, il faut sortir de l’eau sale.
C’est comme ça que c’est mieux.
Tu te rafraîchis, en trempant tes pieds.
Il te regarde, en se demandant si tu n’as rien appris.
Mais, tu peux être con, aussi. Puis, il se barre.
Puis, il se marre, en pensant à tes yeux!
Est-ce qu’on t’a rendu fou?
C’est, je crois, ce qu’on m’a fait.
On m’a tordu, par dessous,
Pour modifier mes pensées.
Et on a mis à genoux
Toutes mes velléités.
On m’a traité comme un fou,
Quand j’étais encore entier.
Si je suis plus fou que vous,
Je ne veux plus écouter!
Vous m’avez traité de fou
Et d’esprit contaminé.
Je ne crois plus vos tabous
Ni vos contre-vérités.
Est-ce qu’on t’a rendu fou?
C’est, je crois, ce qu’on m’a fait.