Les tours et contours
De ton cerveau
Valent bien le détour,
Pour un cerneau.
Les tours et recours
De ce cerveau
Ne sont un secours
Que très bientôt!
C’est un calembour
Qui vaut zéro.
Un sourire-bonjour
Pour les blaireaux.
To Pierre-Pierro, Correspondances
Un sourire, un poème!
De la pommade pour les poux
Et une gomme invisible,
Un billet de tombola!
Vous qui parlez devant moi,
Est-ce du charlatanisme
Que vous criez par la voix?
Un peu de l’ oeil de Vishnou,
Un poème répréhensible
Et de la mort pour les chats!
Vous qui hurlez devant moi,
On dirait du satanisme,
Une saleté comme ça!
Tu renverses tout, par terre,
En cherchant de la pommade.
Pour prendre soin de ton frère,
Tu renonces à la parade.
Tu n’as pas revu ton père,
Parti pour une embuscade.
C’est au fond du presbytère
Que ta mère soigne les malades.
Le petit dort, comme une pierre,
Quand tu lui contes ta salade.
Et tu ressors par derrière,
Pour une courte escapade.
C’est un vilain temps de guerre,
Mais l’oiseau fait son aubade.
Tu es vif comme un éclair,
Chair et plumes pour la parade!
Un très beau cheval blanc
Vient gratter, doucement,
La porte de ma chaumine.
Il m’emporte, à l’instant,
En un détour de vent,
Devant chez ma voisine.
Un très beau nuage blanc
Enveloppe le moment,
Je sens que ça vagine.
Et cette envie d’enfants
Re-définit le temps,
Car voilà qu’on pouline.
Un vilain carré blanc
Vient barrer, nuitamment,
La porte de sa cuisine.
Je fais le chien méchant,
Protégeant cet auvent
Où s’affaire la voisine.
Ce n’est pas un porc-épic dans du chewing-gum.
C’est un sanglier qui vient de se baigner.
Dans sa culture, il faut sortir de l’eau sale.
C’est comme ça que c’est mieux.
Tu te rafraîchis, en trempant tes pieds.
Il te regarde, en se demandant si tu n’as rien appris.
Mais, tu peux être con, aussi. Puis, il se barre.
Puis, il se marre, en pensant à tes yeux!