En un détour de vent!



Un très beau cheval blanc
Vient gratter, doucement,
La porte de ma chaumine.

Il m’emporte, à l’instant,
En un détour de vent,
Devant chez ma voisine.

Un très beau nuage blanc
Enveloppe le moment,
Je sens que ça vagine.

Et cette envie d’enfants
Re-définit le temps,
Car voilà qu’on pouline.

Un vilain carré blanc
Vient barrer, nuitamment,
La porte de sa cuisine.

Je fais le chien méchant,
Protégeant cet auvent
Où s’affaire la voisine.

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Deux côtés à la lorgnette!


Ce n’est pas un porc-épic dans du chewing-gum.
C’est un sanglier qui vient de se baigner.
Dans sa culture, il faut sortir de l’eau sale.
C’est comme ça que c’est mieux.

Tu te rafraîchis, en trempant tes pieds.
Il te regarde, en se demandant si tu n’as rien appris.
Mais, tu peux être con, aussi. Puis, il se barre.
Puis, il se marre, en pensant à tes yeux!

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Cet être géodésique!



Cet être géodésique,
Un peu trop plastronnier,
Vient galocher un public,
Enclin à communier.

Cet être géodésique,
Qui comprend les sirènes,
Saura maudire aux critiques,
Que la science le parraine.

Cet être géodésique,
Glorié de scienceté,
Du suprême au plus pudique,
Va tout convergifier!

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Ton père était horloger!


Le temps est au supplice,
L’horloge va s’accélérer.
Il te faudra, complice,
Si bien vite t’y adapter.

Il te faudra, novice,
Si bien trop vite t’injecter
De grandes ampoules de vice,
De désirs prématurés.

Il te faudra, factice,
Si bien vite te pirouetter.
Tu as vu les prémisses,
Ton père était horloger!

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Est-ce qu’on t’a rendu fou?


Est-ce qu’on t’a rendu fou?
C’est, je crois, ce qu’on m’a fait.

On m’a tordu, par dessous,
Pour modifier mes pensées.
Et on a mis à genoux
Toutes mes velléités.

On m’a traité comme un fou,
Quand j’étais encore entier.
Si je suis plus fou que vous,
Je ne veux plus écouter!

Vous m’avez traité de fou
Et d’esprit contaminé.
Je ne crois plus vos tabous
Ni vos contre-vérités.

Est-ce qu’on t’a rendu fou?
C’est, je crois, ce qu’on m’a fait.

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Va porter la nouvelle!


Derrière la fenêtre fermée
D’une chambre d’hôtel.
Sous un carton oublié,
Près du tas de poubelles.

Dans cette lumière jaunie,
La vie se fait la belle.
Il y a quelqu’un, ici.
Va porter la nouvelle!

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Dans l’œil de Cocobélix!



Dis-moi, Cocobélix,
Ô toi, le bien nommé,
Peux rester assix,
Arrêter de piailler?

Je disais à vendredi
Que j’étais pas un dimanche.
Je criais à la folie
Qu’il fallait qu’elle se débranche.

Vois-tu, Cocobélix,
Tu as de riches idées.
Il te faut un publix
Qui puisse te comprener.

A la regarder d’ici,
On voit bien que la mer penche.
Du loin où elle se tapit,
Elle nous observe , en comanche.

Si t’as de belles réplix,
Ton poisson est noyé.
Que dirais-tu d’un fixe,
Pour te sur-méninger?

Ça ne peut être qu’ici
Que vit la toute dernière chance.
Regardons sous le tapis,
Si elle a les coudées franches!

Sois sûr, Cocobélix,
Qu’on va bien t’écouter.
Un jour, la républix,
Viendra te médailler.

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Ne secoue pas trop les anses!


Tu te plonges dans la gourance,
Ce n’est pas du mâchefer,
Lui, cet enfant que tu tances,
Telle une bombe nucléaire.

Comme ton fils, je t’aime bien, toi.
Mais, j’aimerais être ailleurs.
Je n’aime pas trop ton grand doigt
Qui interdit de quatre-heures!

Ne secoue pas trop les anses,
Car tu en fais un gruyère.
Et je crois bien, quand j’y pense,
Qu’il devrait être en primaire.

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