Ah non, pas cette fois!


Je crois bien que j’ai le cœur sec,
Ce que tu dis me laisse froid.

Non, je ne suis pas une girouette,
Car je me suis lassé de toi.
Et ton miroir aux alouettes,
Tu me le sers, à chaque fois.

Je crois bien que j’ai le cœur sec,
Ce que tu dis me laisse froid.

J’essaie seulement d’être honnête,
De ne pas mentir, par ma voix.
Je ne suis pas une marionnette
Que tu fais bouger de tes doigts.

Je crois bien que j’ai le cœur sec,
Ce que tu dis me laisse froid.

Facebooktwitter

Le patient de la chambre 102!


Le patient de la chambre 102,
Cette fois, c’est un vieux monsieur.
Il respire mal, il manque d’air.
Il fait des bulles, dans son désert.

Le patient de la chambre 102
A de longs sourcils broussailleux,
Qui lui donnent un air si austère,
Qu’on en oublie ses beaux yeux clairs.

Le patient de la chambre 102
N’en est pas encore aux adieux.
Donc, ne l’enterrez pas trop vite.
Aidons-le, pour qu’il ressuscite!

Le patient de la chambre 102?
Oh, il va vraiment beaucoup mieux.
Il est complètement guéri,
Il lui tarde de rentrer chez lui!

Facebooktwitter

Have a breath!

Calme-toi et respire,
Respire pour te calmer.
Calme-toi et respire.
Alors tout va changer!


Mais, vois-tu, ton inspire
Ne va pas t’inspirer.
Car c’est par ton expire
Que tu peux exister!

Calme-toi et respire,
Respire pour te calmer.
Calme-toi et respire.
C’est toi qui va changer!

Facebooktwitter

J’ai la tête aux labours!


Ce sont des rais de mémoire,
Dans une tête labourée
Pour que des graines d’espoir
Viennent s’y déposer.

Un peu de l’effet-miroir,
Mais rien de dénaturé.
Avec un vague désespoir,
Devant nos rêves mort-nés.

Ce sont les bonds de l’espoir
Qui nous font tant sursauter.
Alors que, dans la nuit noire,
On voit tout s’achever.

Pour revoir germer l’espoir,
Il faut se faire jardinier.
Le voisin a un semoir,
Il va venir m’aider.

Pourquoi ai-je parlé du noir?
On est en pleine journée.
Comment se porte l’espoir?
Il est en train de pousser!

Facebooktwitter

On sort du même moule!


Ton cerveau suit des chemins tortueux.
Le mien veut arrêter de penser.
Viens, je ne suis pas un lépreux.
Tu peux t’asseoir à côté!

Mais non, tu n’es pas, non plus, un lépreux.
Je sais aussi m’auto-torturer.
Disons plutôt qu’on est chanceux,
De nous être rencontrés!

Facebooktwitter

La tache de Grâce!


Je crois vraiment que je n’ai rien à me conquérir.
Parfois, par moments, la grâce, je la vois sur moi.
Pourquoi courir? Plutôt vite s’arrêter et rester coi!
Je regarde les taches de grâce, sur moi, grandir!

Facebooktwitter

Mon chemin va par là!


Moins facile qu’on ne le pense,
Que de vivre avec les gens.
Ne pas être en contre-sens,
Ni être un mouton bêlant.

Faire de sa vie un non-sens
Que de suivre, au pas, les gens.
Repartir en contre-sens,
Ce n’est jamais déroutant.

Au temps de la transhumance,
On sait où on se doit d’aller.
Pour que la vie ait du sens,
Il faut bien nous y engager!

Au temps de la cohérence,
Il me fait long d’arriver.
Ce sera comme une danse
Où je pourrai piétiner!

Facebooktwitter

C’est que, dans son village,…


C’est que, dans son village,
On veut, tous, s’attarder.
C’est que, le nouvel âge,
On peut, tous, le danser!

C’est sûr que le fromage
S’est un peu raréfié,
Depuis qu’on le partage
Avec celui d’à côté.

Mais lui, il a des prunes
A nous faire envoyer.
On a trouvé fortune,
On sait s’entre-échanger!

C’est que, dans son village,
On sait bien qui on est.
On écoute nos sages,
On peut tous décider!

Voilà que la nature
Nous sourit à jamais.
L’air est devenu pur!
C’est fini, les regrets.

C’est que, cherchez l’erreur,
On a su s’adapter
Et dominer nos peurs,
Pour enfin exister!

Facebooktwitter

Il est maudit!


J’en croise un, de temps en temps
Et me dis : Il est maudit.

Il le pense, assurément.
Et, ça ne fait pas un pli,
Il ne le sait plus vraiment,
Happé par ses maladies.

J’en croise un, de temps en temps
Et me dis : Il est maudit.

Facebooktwitter