A l’aune de nos choix!


J’ai choisi de m’astreindre
A me re-visiter,
Plutôt que de me plaindre
Et de vous exploiter.

J’ai choisi de sourire,
Plutôt que vous quitter.
J’ai choisi de m’offrir,
Pour toute l’éternité.

J’ai choisi de me feindre,
Pour mieux vous éclairer
Et j’ai trouvé le timbre
De la sincérité.

J’ai voulu vous rejoindre,
Pour nous faire espérer.
A cela, je veux joindre
Toute mon humanité.

J’ai choisi de vous peindre,
Quand vous êtes en beauté.
Et vers moi, je vois poindre
De belles âmes enchantées.

J’ai choisi de m’éteindre,
En toute simplicité,
Sans avoir à me plaindre,
Sans plus rien à donner.

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Si c’est pas déjà fait!


Va-t’on, un jour, opérer
Un réfugié arriéré,
Pour le donner à bouffer
A de monstrueux cinglés?

Et, va-t’on en retirer
L’organe qu’on lui a loué
Pour courir, vite, le greffer
A un gamin parfumé?

Va-t’on, ensuite, l’effacer,
De son numéro rayé?
Il a une identité,
Le droit de bien exister!

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Soit dit en passant!


Moi, je plains mes semblables.
Ils sont trop compliqués
Et ils montrent les dents,
A tout sourire affable.

Moi, je crains mes semblables
Car ils me font flipper,
En passant tout leur temps
A lustrer leur cartable.

Moi, je tiens mes semblables
Pour faible quantité,
Quand ils mentent en dedans
Et dégueulent sur la table.

Moi, je peins mes semblables,
Quand ils sont en beauté,
Quand ils changent leurs dents
En sourire formidable!

Moi, je fuis mes semblables,
Pour aller m’exporter
En plein milieu des champs,
Seul bien-être valable!

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Si on avait des antennes!


Si on avait, sur la tête,
Des antennes de coccinelle,
On s’en servirait, c’est chouette,
Pour se gratter les aisselles.

Avec nos dents dans le bec,
On se refile la varicelle.
Avec nos pensées abjectes,
On détruit la citadelle!

Si on avait, sur la tête,
Des antennes de sauterelle,
On causerait de la tête,
Sans plus rien d’artificiel!

On méprise les insectes,
Mais on élève des abeilles.
On agit comme une secte
Qui aime l’odeur des poubelles.


Si on avait, sur la tête,
De ces antennes si belles,
On en deviendrait correct
Et on ferait la vie belle!

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Mon âme-guide!


Je suis tel le propane
Qu’on aurait filouté.
Dans la cage du butane,
Je me trouve enfermé.

Mon âme se rit de ça
Et s’en va, pour jouer.
Quand je fuis, aux abois,
Elle préfère s’arrêter.

Je suis tel le méthane,
Je voudrais bien péter.
Dans la cage du butane,
Je me sens comprimé.

Mon âme rit aux éclats
Et joue à me narguer.
Enfin, entre mes bras,
Elle revient se nicher!

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Gargouillesque!


Une gargouille, avec des yeux si beaux, à sortir de tombe.
Âme coincée dans un caillou qui, toujours, nous surplombe.
Elle regarde, de ses grands yeux effarés, la marche du monde.
La gargouille hésite à regarder plus loin, dans la nuit profonde,
Car il y a bien trop de possibles chemins, pour la bête immonde!
Coincée, comme un chien qui hurle à la ronde, la gargouille se tait.

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Vas-y mollo, avec la fiole!


Des fois, on s’embestiole,
A la va-comme -j’te -pousse.
Alors on boit une fiole
Et la magie repousse.

Et on se vitriole,
Pour s’enlever la mousse.
Alors, on boit une fiole
Et le poil repousse.

Et on reboit une fiole,
Car la musique est douce.
Et au bout de trois fioles,
On se couche sur la mousse!

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