Va figurer ailleurs!


Tu joues un grand rôle dans mon histoire, tu y es figurant principal!
Je t’explique: Tu es dans un long couloir, devant une porte d’entrée.
Quand on éteint, ça fait le noir, mais tu ne dois surtout pas bouger.

C’est, à peu près, tout. Ce n’est pas compliqué, tu devrais y arriver.

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Non, sans façon!


Ce Ra-ta-toum forcené,
Qui vient me troubler le nez,
Sort de ce marteau-piqueur
Qui ne craint pas la chaleur.

Pourquoi cet insecte à piles
Vient me causer imbécile?
Pas moyen de roupiller,
Car il faut bien se gratter.

Et si la sieste m’habite,
Sous forme d’envie subite,
A l’idée d’être emmerdé,
Je préfère m’abstentionner!

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C’est pas comme d’habitude!


C’est pas comme d’habitude,
Elle est d’humeur chagrine.
Et ses incertitudes
Lui colorent les narines.

Une fois n’est pas coutume,
Il faut qu’elle assassine
Une patate, deux agrumes,
Bousculant la cuisine.

Une vilaine inquiétude
A remplacé ses rides.
C’est pas comme d’habitude,
La chaise est toujours vide!

Las, des pensées posthumes
La malmènent, en cuisine.
Elle file sur le bitume,
Pour attendre sa ruine.

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La légende du merle Jean!


La légende du merle Jean,
J’emmerde le monde!
Et je cris après les gens,
Des lieues à la ronde.

Je suis le chant dissonant
Qui bouscule les ondes.
Je suis ce coq obligeant
Qui régule le monde.
Je suis cet âne brayant
Qui bousille les sondes.
Si j’aboie, c’est nuitamment,
Par une nuit profonde!

La légende du merle Jean,
J’emmerde le monde!
Et je cris après les gens,
Des lieues à la ronde.

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Monsieur Grêlon est là-haut, sur le toit.



Monsieur Grêlon est là-haut, sur le toit.
Il balance des cailloux, sur nous, en bas.
Deux ou trois essais et il s’arrête vite fait.
Il ne tombe rien de plus et l’orage se tait.
J’espère qu’il ne file pas, droit vers vous,
Pour vous massacrer, à coup de cailloux!

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Ô, ma Reine-Souveraine!


Je préfère la Reine-Souveraine
A tous ces dieux usagés
Qui, pour toujours, se la ramènent,
Comme s’ils avaient existé.

Car, même si la Reine-souveraine
A des fureurs ombragées,
Sachez que les coups qu’elle assène
Ne sont, en rien, médités.

Je préfère la Reine-Souveraine
A tous ces dieux étrangers
Qui n’ont, pour la vie de semaine,
Que des regards indignés!

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Voilà les potins!


Voilà les potins,
Jules est orphelin.
Mes fleurs, au jardin.
Le vilain crachin.

La mode de Paris
Et le temps d’ici.
Le manque d’appétit
Et le Saint-Esprit!

Le dos des anciens.
L’âge des gamins.
Le vert vous va bien!
Et ce temps de chien.

La pluie, le beau temps
Et les sentiments.
Le nombre de dents.
C’est encourageant!

Voilà, les potins.
Il pleuvra demain.
Oh dieu, ces crétins!
Que vienne le malin.

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Ce n’est qu’à mesure…


Il n’y a qu’en sourdine
Que l’on peut se parler.
Ce n’est pas en tribune,
Tout là-haut, à gueuler.

Or, ce n’est qu’à mesure
Qu’on apprend à parler.
Et, que ça vous rassure,
On ne peut s’arrêter!

Il n’y a qu’en murmure
Que l’on peut échanger.
Dire des mots sans bavure,
Des mots de vérité.

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Tu es son parent!


C’est normal qu’il t’aime bien, tu es son parent!
Tu as des bras pour l’enserrer bien,
Des mains pour lui faire des câlins.
Et puis, contre toi, il fait chaud.
Des fois, tu lui dis des jolis mots!
C’est normal qu’il t’aime bien, tu es son parent.

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