A la nôtre!

Un p’tit coup de blanc
Réveille le manant.
Un petit rosé,
On peut commencer.


Une petite bière
Dessoiffe le pépère.
Un petit pastis,
C’est fou comme ça glisse!


Des petits canons,
Passe le saucisson.
Un petit whisky,
Pas deux, c’est promis!


Et puisqu’on est ronds,
Chantons une chanson!

Facebooktwitter

Corona, tryptique!

Facile à dire!

A chaque fois que tu te retiens,
Tu fais quelque chose de bien!

On ne doit pas prendre le confinement
Pour une simple mesure d’enfermement.
Autant éviter d’être contaminant!

A chaque fois que tu te contiens,
Tu fais quelque chose de bien!

Derrière ta fenêtre, rode un mal latent.
Si tu transgresses, tu deviens son agent.
Cela vaut pour tous, bien évidemment!

A chaque fois que tu t’en abstiens,
Tu fais quelque chose de bien!

C’est sûr, tu t’embêtes, presque à chaque instant.
Le danger guette, à chaque contournement.
Préserve ta tête, tiens-toi au courant.

A chaque fois que tu ne fais rien,
Tu fais quelque chose de bien!



Et les gosses, dans tout ça?

Ils s’emmerdent!

Ils ont besoin d’aller s’aérer.
Ils ont besoin de s’oxygéner
Et de pouvoir bien se défouler!

Ils ont un grand besoin d’échanger,
Avec leurs frères et pas leurs aînés.
Notre univers est trop limité!

Ils ont besoin de se confronter.
Ils ont besoin d’un peu nous quitter.
Eux, ils se sentent vraiment enfermés!

Si le tien est très console, tu peux te dire que t’as du bol!




Dans l’ huis clos!



Tu es avec elle,
Elle est avec toi.
Elle sort les poubelles.
Toi, tu fais le roi!

Elle est condamnée
A te supporter.
Tu vas la claquer,
Pour te défouler!

Hier, elle était belle.
Là, elle ne l’est pas.
C’est pour la gamelle
Que tu n’la tues pas!

Facebooktwitter

Allergique?

Tu te grattes le cul,
Tu te grattes le nez.
Tu grattes une verrue,
Tu te grattes les pieds.

Et quand il faut bosser,
Toi qui es un manchot,
Tu deviens un ramier,
Tu te grattes le dos!

Tu te grattes le nez,
Tu te grattes les dents!
Il nous faut travailler.
Allez, viens! Je t’attends.

Facebooktwitter

Par le ciel!

Maintenant, tu vis, en surnombre, dans des cages industrielles.
Par le ciel, tu creuses ta tombe, avec tes peurs existentielles.

Maintenant, tu pourris le monde, d’une horreur artificielle.
Par le ciel, tu salis les ondes, avec tes peurs excrémentielles.

Quand tu partiras pour l’ombre, tu laisseras des séquelles!

Facebooktwitter

Elle est bonne?

Je te vois trempoter dans l’eau, assis sur le sable, au milieu de la rivière.
A ton appel, ton chien a traversé. Sur le dos, je suis bien, à flotter!

On l’a trouvé ce Frais qui va nous aider à traverser l’été.

Assis, côte à côte, dans ce havre secret, on se prend à parler.
Tu grattes le fond, avec un bâton, histoire de t’occuper.

On regarde un rayon de soleil nouveau-né,
Dans les ailes de la libellule, posée sur ton pied.

Facebooktwitter

Un boulet, triptyque!

Je ne te crois pas!

Ce n’est pas parce que tu as dit les mots magiques :
Bonjour, Bonsoir et surtout Merci,
Que tu deviens, d’un seul coup, sympathique.

Ce sont de ces remords sincères, bien trop pathétiques.
Ce que tu veux me prendre doit être magique!

Désolé, ça ne prend pas. Arrête-toi là!




Je ne te crois toujours pas!


De excuses superficielles, des excuses artificielles.
Rien n’a changé. Tu me prends toujours pour un objet.

Toi, pour te croire, il faudrait être demeuré!




C’est bon, ça suffit!


Tu t’inquiètes. Tu as toujours peur que l’on t’oublie dans le partage.
Quand tu trouves une denrée comestible, tu la dévores en secret.

Adapte-toi et cesse de te lamenter. On ne risque pas de t’oublier.
Il y en a , déjà, deux ou trois qui se demandent si on doit te garder!

Facebooktwitter

Je suis truc, je suis machin!

On nous exhorte à nous identifier.
Je ne vois, là, qu’insultes et commérages.
Je ne vois pas de solidarité.
Je ne vois pas de soutien à l’otage.
Qu’est-ce je vais bien pouvoir facebooker?

Facebooktwitter

Accroché au gouvernail!

Pseudo-roi, tu règnes, sans partage,
Supérieur et prédestiné.
Amateur, tu mènes au naufrage.
Ce n’est pas toi qui va tomber.
On a bien compris le message :
Sur toi, on ne peut pas compter!

Facebooktwitter