C’est l’envers de l’échelle!


T’entends le vent crier.
Alors, tu jézabèles
Et tu te fais cruel.
Tu veux le voir tomber.

C’est fréquent, c’est foncier.
C’est l’envers de l’échelle.
Et quand on décibèle,
On veut tout voir céder.

T’entends l’air respirer.
Alors, tu jézabèles
Et redeviens cruel.
Tu voudrais l’effacer.

C’est fréquent, c’est foncier.
C’est l’envers de l’échelle.
Et ça laisse des séquelles,
On ne sait pas soigner.

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La cagne du forçat!


Il faut se forçater, se lever fin de nuit
Et aller courater au boulot, dés lundi.

Il faut se formater, se jeter dans l’oubli
Et bien se corceter de toute la panoplie.

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Je comprends pas la peine!


Je me souviens du temps
Où quand j’étais venu,
Pour parler sur ta scène.

J’étais un peu tout blanc,
Mais je t’ai défendu.
Je comprends pas la peine.

J’ai du être brillant,
Je les ai convaincu.
J’ai pleuré la semaine.

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Par l’enfer de moi!


Par l’enfer de moi,
Je tremble et j’ai froid,
En montant l’escalier.

Par l’enfer de moi,
Je pense et je crois
A des choses insensées.

Par l’enfer de moi,
Le vent, au beffroi,
Souffle le chandelier.

Par l’enfer de moi,
Je suis sur les toits
Et la cour est pavée.

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Des patates et des mômes!


Ce môme-là, c’est une assiette à frites. Il campe dans la cuisine, quand sa mère fait à bouffer. Il est gentil et attentionné. Il rajoute des patates dans la pile, quand sa mère a le dos tourné.

Celui-là, il est monté sur piles. Il rit, il chiale, on peut pas l’arrêter. Il faut lui scotcher les cils, pour pouvoir l’endormer. Il utilise les patates pour apprendre à jongler.

Ce môme-là, c’est plutôt une fille, le genre garçon manqué. Elle bat ses frères aux billes et elle leur fout des raclées. Elle se sert des patates pour les caillasser.

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