To Pierre-Pierro, Correspondances

Dehors, des vents froidis,
Négatifs de la nuit.

Dedans, un cristal rouge,
Né d’une perle de boue.
Un petit coeur qui bouge,
Tout prêt à rire de tout.

Plus loin et c’est merci,
Tu as gagné l’oubli.

Et c’est toujours par mégarde,
Sans avoir nez au vent,
Que tu te prends la rambarde
Et te ravaudes les dents.

On peut rien contre ça,
J’vais pas en faire un livre.
Et je m’adaptera,
Seule façon de bien vivre!

Je la trouvais bien lunaire,
Albâtre sous lumière,
Peu de sang dans la chair.

Je la trouvais bien lunaire,
Parlant langue étrangère
Et sans commune affaire.

Je la trouvais bien lunaire,
Il n’y a plus rien à faire.
Moi, je l’appelais Jeanne.

Dis, ton chemin de croix,
Il est un peu funeste.
Faut-il passer par là,
Ce n’est pas manifeste.

Elle vient, te saute après, te rigole de ses dents.
C’est sûr elle a gonflé, mais elle reste une enfant.

Elle rit, elle veut jouer, les calins en même temps.
Tu peux toujours gueuler, je crois pas elle t’entend!

C’est un état d’esprit que tu peux conquérir. Mets en pratique!

Prends ça, je te le donne, ça pourrait te servir.
Par là, parle à personne et évite de courir.

On se regarde dans les yeux,
S’estompe l’effet-miroir.
On est déjà plus de deux
Et les seuls à savoir.

On est déjà plus heureux,
Plus question de retard.
On se sourit comme on peut,
Dans le reflet-miroir!

J’ai l’impression, mais c’est moi,
Le mot-rime pour la Joie,
C’est le mot Liberté.